Après des années d'errance, le Dossier Médical Partagé (DMP) est devenu enfin une réalité en France depuis le début de ce mois de novembre. Ce carnet de santé numérique va permettre d'héberger toutes les données médicales des patients et une meilleure coordination des soins.
Dans les semaines à venir, tous les assurés devraient recevoir un courrier de la Sécurité Sociale avec un identifiant et un mot de passe. Il suffira ensuite de se rendre sur le site Mon-DMP pour créer un compte.
Le principe de ce Dossier Médical Partagé est de regrouper au même endroit toutes les informations du patient. Il contiendra des renseignements sur les pathologies en cours, les antécédents, les allergies médicamenteuses, les vaccinations et les dates des derniers dépistages (frottis par exemple).
Les praticiens ne sont pas contre, au contraire, mais à condition que tous les professionnels jouent le jeu et que cette nouvelle pratique soit structurée. Commentaires du Docteur Jean Mogade, président du syndicat des médecins de la Martinique.
Ce Dossier Médical Partagé (DMP), comportera également des comptes-rendus de consultations, d'analyses de biologie, d'examens d'imagerie ou d'opérations, ainsi que les courriers des spécialistes.
En outre, les assurés pourront y faire figurer leurs directives anticipées, c’est à dire des souhaits concernant leur fin de vie et leur position sur le don d'organes.
L'assurance maladie de son côté, va verser systématiquement dans chaque dossier ouvert, l'historique de toutes les prescriptions et remboursements depuis deux ans, ceci afin d’éviter les actes redondants ou les interactions médicamenteuses.
Enfin sachez que toutes ces informations seront accessibles à tout moment (à la fois par le patient et les médecins), depuis votre téléphone portable ou votre ordinateur.
Une démarche qui se veut très pratique
Le principe de ce Dossier Médical Partagé est de regrouper au même endroit toutes les informations du patient. Il contiendra des renseignements sur les pathologies en cours, les antécédents, les allergies médicamenteuses, les vaccinations et les dates des derniers dépistages (frottis par exemple).
Les praticiens ne sont pas contre, au contraire, mais à condition que tous les professionnels jouent le jeu et que cette nouvelle pratique soit structurée. Commentaires du Docteur Jean Mogade, président du syndicat des médecins de la Martinique.
Docteur Jean Mogade
[Direct] Le lancement national du #DossierMedicalPartage, avec @agnesbuzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et @RevelNicolas, directeur général de l'Assurance Maladie, c'est maintenant ! #ConfDMP #Esantehttps://t.co/qUc5U99d2m
— Assurance Maladie (@ameli_actu) 6 novembre 2018
Informations accessibles depuis le téléphone portable ou l'ordinateur
En outre, les assurés pourront y faire figurer leurs directives anticipées, c’est à dire des souhaits concernant leur fin de vie et leur position sur le don d'organes.
L'assurance maladie de son côté, va verser systématiquement dans chaque dossier ouvert, l'historique de toutes les prescriptions et remboursements depuis deux ans, ceci afin d’éviter les actes redondants ou les interactions médicamenteuses.
Enfin sachez que toutes ces informations seront accessibles à tout moment (à la fois par le patient et les médecins), depuis votre téléphone portable ou votre ordinateur.