Entre 500 et 600 manifestants selon les syndicats. 350 pour la police. Ce jeudi matin (5 décembre), des centaines d’agents de la Fonction publique ont défilé dans les rues de Fort-de-France. Ils étaient mobilisés pour réclamer des moyens supplémentaires et dénoncer la dégradation de leurs "conditions de travail et de rémunération".
Le gouvernement nous attaque depuis un moment. Il nous a déjà attaqué sur le gel du point d’indice, il est bloqué à 4,92€. Mais aussi sur la journée de carence, sur la journée de solidarité. Il y a tout plein de mesures contre les fonctionnaires. Ils ont dit que le gouffre de l’État est dû aux communes, par conséquent, on se bat pour dire de ne pas toucher aux communes parce qu’elles sont là pour rendre service à la population.
Daniel Gromat, secrétaire général de la CGTMinterrogé par Aurélien Février
Cette mobilisation survient au lendemain de la chute du gouvernement de Michel Barnier.
C’est une très bonne nouvelle, mais on ne s'attend pas à autre chose sous Macron. On aura pire que Barnier. Barnier est parti, mais on aura pire. Tous ces ministres n’écoutent pas le monde salarial. Ce sont des capitalistes notoires qui sont là pour les capitalistes, ceux qui ont de l’argent.
Parti de la Maison des syndicats, le cortège s’est scindé en deux. Une partie des manifestants s'est rendue devant la Cour d’appel de Fort-de-France pour soutenir Rodrigue Petitot, le président du RPPRAC.
Des perturbations ont été signalées dans certaines écoles du territoire.