Les collèges et lycées restent fermés, à l’appel de l’intersyndicale des enseignants. Motif : le refus de la réforme du système des retraites et le rejet des modalités du nouveau Bac. Une mobilisation qui commence à exaspérer, ici et là.
"Il faut savoir terminer une grève". Ainsi pensent tout bas de nombreux parents d’élèves et responsables politiques, alors qu’est maintenu le blocus des établissements scolaires. Si bas qu’ils ne sont guère entendus. Sauf du recteur et peut-être du ministre. Lancé par l’intersyndicale des enseignants, ce mouvement de fermeture des lycées et collègues s’étend à quelques écoles élémentaires.
Mais voilà : l’exaspération monte lentement face à la paralysie du système éducatif. Le maire du Lamentin a fait libérer les accès d’une école de la ville. Des pétitions anonymes circulent sur les médias sociaux. Les députés Letchimy et Manin demandent audience au ministre de l’Éducation nationale.
Une association de parents d’élèves, l’UPEM, propose la reprise partielle des cours.
L’intersyndicale est soumise à forte pression, avec des arguments parfois contradictoires. Il lui est reproché une forme inédite d’action : la fermeture des établissements et l’obstruction de leur accès, sans que le personnel ne puise y pénétrer et se déclarer gréviste ; ou encore la longévité d’une mobilisation laisse indifférent le gouvernement, son projet de loi devant être examiné par les députés à brève échéance.
La protestation contre la réforme du régime des retraites, à l’origine de ce coup de colère, s’est alimentée de la protestation contre la préparation des épreuves du Bac nouvelle formule. L’un dans l’autre, les professeurs sont remontés contre leur ministre et contre le président. Du coup, ils sont mobilisés sans faire grève officiellement, tout en ne travaillant pas officiellement.
D’où le murmure qui commence à être perçu sur le mode : "Il faut savoir terminer une grève". Une phrase célèbre prononcée par Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français, après la signature des Accords de Matignon, durant le Front populaire en 1936. Elle a été reprise par le président Sarkozy et son successeur, le président Hollande. Même Alfred Marie-Jeanne l’a déclamé en février 2009.
Une phrase qui fait s’indigner les professeurs d’histoire en grève officieuse qui savent, eux, que la phrase entière du chef communiste d’alors est tronquée. Elle dit précisément : "Il faut savoir terminer une grève dès que la satisfaction a été obtenue". Ce qui change tout…
Mais voilà : l’exaspération monte lentement face à la paralysie du système éducatif. Le maire du Lamentin a fait libérer les accès d’une école de la ville. Des pétitions anonymes circulent sur les médias sociaux. Les députés Letchimy et Manin demandent audience au ministre de l’Éducation nationale.
Une association de parents d’élèves, l’UPEM, propose la reprise partielle des cours.
L’intersyndicale est soumise à forte pression, avec des arguments parfois contradictoires. Il lui est reproché une forme inédite d’action : la fermeture des établissements et l’obstruction de leur accès, sans que le personnel ne puise y pénétrer et se déclarer gréviste ; ou encore la longévité d’une mobilisation laisse indifférent le gouvernement, son projet de loi devant être examiné par les députés à brève échéance.
Le gouvernement reste sourd et muet
La protestation contre la réforme du régime des retraites, à l’origine de ce coup de colère, s’est alimentée de la protestation contre la préparation des épreuves du Bac nouvelle formule. L’un dans l’autre, les professeurs sont remontés contre leur ministre et contre le président. Du coup, ils sont mobilisés sans faire grève officiellement, tout en ne travaillant pas officiellement.
D’où le murmure qui commence à être perçu sur le mode : "Il faut savoir terminer une grève". Une phrase célèbre prononcée par Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français, après la signature des Accords de Matignon, durant le Front populaire en 1936. Elle a été reprise par le président Sarkozy et son successeur, le président Hollande. Même Alfred Marie-Jeanne l’a déclamé en février 2009.
Une phrase qui fait s’indigner les professeurs d’histoire en grève officieuse qui savent, eux, que la phrase entière du chef communiste d’alors est tronquée. Elle dit précisément : "Il faut savoir terminer une grève dès que la satisfaction a été obtenue". Ce qui change tout…