Le monde de l’éducation en Martinique est en ébullition depuis plusieurs semaines maintenant. Et cela risque de se durcir encore. Le gouvernement semble comprendre la colère de la rue. Des inspecteurs généraux mandatés par le ministère arrivent en Martinique.
Toujours pas de répit pour les syndicats de l’Éducation nationale dans la lutte qui les oppose au gouvernement à propos de la réforme des retraites et celle des lycées.
Des syndicats locaux toujours aussi déterminés et ils le feront savoir aux inspecteurs généraux qui vont les recevoir prochainement en Martinique (mercredi 12 février 2020).
L'arrivée sur le territoire de ces inspecteurs généraux de l'Éducation nationale émane du rectorat de la Martinique situé à Terreville sur la commune de Schoelcher. Sans doute pour apaiser les tensions entre l'Académie et les organisations syndicales qui ont rompu le dialogue avec le recteur, Pascal Jan, depuis plusieurs jours.
Des rencontres sont prévues tout le long de cette semaine, pas en intersyndicale, mais séparément, ce que regrettent les organisations.
Qu’importe, les syndicats l’ont fait savoir le message sera ferme et unitaire. "Le gouvernement doit retirer sa réforme de retraite et revoir sa copie concernant celle des lycées" annonce Valérie Vertale-Loriot du SNES FSU (Syndicat National des Enseignements de Second degré- Fédération syndicale unitaire) et membre de l'intersyndicale.
Une semaine qui une fois de plus risque d’être agitée. Certains syndicats viennent avec des revendications précises à l’image du SNUEP-FSU (Syndicat National de l'Education Physique-Fédération syndicale unitaire) qui revendique "une vraie revalorisation des salaires et non le pansement annoncé qui ne concernerait au final qu’un enseignant sur cinq".
Une mobilisation effective dès ce lundi 10 février 2020, l’intersyndicale appelle la population à occuper tous les ronds-points de l’île, notamment ceux à proximité des établissements scolaires.
Des opérations molokoï sur plusieurs sites du territoire sont également prévues.
Pour rappel, 90 à 95% des établissements scolaires dans le secondaire sont fermés depuis la mobilisation contre la réforme des retraites.
Des syndicats locaux toujours aussi déterminés et ils le feront savoir aux inspecteurs généraux qui vont les recevoir prochainement en Martinique (mercredi 12 février 2020).
L'arrivée sur le territoire de ces inspecteurs généraux de l'Éducation nationale émane du rectorat de la Martinique situé à Terreville sur la commune de Schoelcher. Sans doute pour apaiser les tensions entre l'Académie et les organisations syndicales qui ont rompu le dialogue avec le recteur, Pascal Jan, depuis plusieurs jours.
Des rencontres sont prévues tout le long de cette semaine, pas en intersyndicale, mais séparément, ce que regrettent les organisations.
Un message ferme et unitaire
Qu’importe, les syndicats l’ont fait savoir le message sera ferme et unitaire. "Le gouvernement doit retirer sa réforme de retraite et revoir sa copie concernant celle des lycées" annonce Valérie Vertale-Loriot du SNES FSU (Syndicat National des Enseignements de Second degré- Fédération syndicale unitaire) et membre de l'intersyndicale.
Le message reste le même, nous nous ferons entendre non seulement sur la question des retraites, mais sur bien d'autres dossiers concernant le système scolaire en Martinique.
Valérie Vertale-Loriot
Nouvelle semaine à risque
Une semaine qui une fois de plus risque d’être agitée. Certains syndicats viennent avec des revendications précises à l’image du SNUEP-FSU (Syndicat National de l'Education Physique-Fédération syndicale unitaire) qui revendique "une vraie revalorisation des salaires et non le pansement annoncé qui ne concernerait au final qu’un enseignant sur cinq".
Une mobilisation effective dès ce lundi 10 février 2020, l’intersyndicale appelle la population à occuper tous les ronds-points de l’île, notamment ceux à proximité des établissements scolaires.
Des opérations molokoï sur plusieurs sites du territoire sont également prévues.
Pour rappel, 90 à 95% des établissements scolaires dans le secondaire sont fermés depuis la mobilisation contre la réforme des retraites.