C'est un procès peu ordinaire qui s'est déroulé ce mardi 27 juin au Tribunal de Grande instance de Fort-de-France. L'entreprise Thiers-Issard accuse le groupe martiniquais Ho Hio Hen de contrefaçon pour la fabrication d'un couteau "antillais" qui ressemble trait pour trait au "couteau chien".
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Une audience peu ordinaire au TGI (Tribunal de Grande Instance) de Fort-de-France ce mardi (27 juin) qui concerne l'une des plus grandes enseignes commerciales de la Martinique. Le groupe Ho Hio Hen est accusé de contrefaçon pour la fabrication de "couteaux chien” par l'usine Thiers-Issard, basée à Thiers une ville du Puy-de-Dôme dans le sud de la France, qui en a l'exclusivité.
Voir les précisions de Maître Patrick Théron interrogé par Dominique Legros et Patrick-Jean Guitteaud : L'avocate du groupe Ho Hio Hen, Maître Myriam Dubois, n'a pas souhaité s'exprimer. Elle a reconnu à la barre que son client a voulu "surfer sur la vague" vu le succès de ce couteau centenaire chez nous. Maître Dubois a également ajouté avec une pointe d'humour que "débouya pa péché".
L'affaire a été mise en délibéré au 5 septembre prochain. L'usine Thiers-Issard réclame 40 mille euros de dommages et intérêts. Le groupe Ho Hio Hen ne devrait pas faire appel.
Un couteau légendaire
Le fabricant reproche à la société Ho Hio Hen, qui est par ailleurs son client, d'avoir reproduit à l'identique ce fameux "couteau chien" très apprécié dans les foyers antillais pour la qualité de sa lame en inox et sa solidité. Une contrefaçon qui comporte également l'image d'un chien, comme sur le couteau d'origine, mais rebaptisé "couteau antillais".Voir les précisions de Maître Patrick Théron interrogé par Dominique Legros et Patrick-Jean Guitteaud : L'avocate du groupe Ho Hio Hen, Maître Myriam Dubois, n'a pas souhaité s'exprimer. Elle a reconnu à la barre que son client a voulu "surfer sur la vague" vu le succès de ce couteau centenaire chez nous. Maître Dubois a également ajouté avec une pointe d'humour que "débouya pa péché".
L'affaire a été mise en délibéré au 5 septembre prochain. L'usine Thiers-Issard réclame 40 mille euros de dommages et intérêts. Le groupe Ho Hio Hen ne devrait pas faire appel.