La Guadeloupe installe son cyclotron alors que la Martinique attend encore

Le cyclotron : une machine imposante (ici en 2009 à l'Hôpital Saint-louis à Paris)
Depuis le 5 mai dernier la Guadeloupe installe son cyclotron alors que la Martinique qui doit se doter de cet outil indispensable pour la détection des cancers, attend encore. Pourquoi ?
C'est précisément le 5 mai dernier que le chantier du centre d'imagerie médicale de la Guadeloupe a débuté concrètement avec les premiers assemblages. La seconde étape sera l'installation de la caméra Tepscan de cet outil de haute technologie médicale, lequel pourra assurer également le suivi du traitement des différentes pathologies. Un appareil qui devrait être opérationnel entre juillet et septembre prochain.

Un outil au service des voisins de la Caraïbe

Pendant ce temps, la Martinique qui s'est dotée du même dispositif pour la détection des cancers, après beaucoup de polémiques, semble avoir pris du retard. Il y a à peine une semaine, le deuxième comité de pilotage s'est réuni à la CTM afin d'échanger sur la mise en place d'un projet de coopération médicale, scientifique et technique dans le cadre de l'installation du futur cyclotron.

À ce stade, aucun calendrier n'est encore arrêté a priori, d'autant que le financement de l'outil, qui sera également à la disposition des patients des voisins de la Caraïbe, se fera en partenariat avec les caribéens associés. En revanche en Guadeloupe, l'équipement, plus modeste, de moyenne capacité, est prévu pour accueillir entre 1800 et 2500 patients de l'archipel, chaque année.

Lors du dernier comité de pilotage, Alfred Marie-Jeanne, le président de l'exécutif de la CTM, a souligné l'ambition commune de tous les participants, qui consiste à renforcer les liens entre les pays de la Caraïbe, à travers ce grand projet de santé. Une rencontre est prévue en juin prochain à Antigue. Alfred Marie-Jeanne a simplement souhaité, une mise en place rapide.