Quatre jours après le crash du Cessna F-OORV, nous apprenons que le plan de vol décidé en briefing avant le décollage de la flotte d'avions était de faire route vers le large et l'océan Atlantique.
Pour une raison inconnue, l'appareil décide, comme à l'aller, de longer la côte dominiquaise. Il est le premier à décoller. Rapidement, pendant le vol, il a pu faire face à un événement climatique inattendu pour expliquer son crash. D'autant plus que la Dominique est connue pour ses spécificités géologiques et météorologiques.
La Dominique, c'est une zone extrêmement dangereuse. L'air qui arrive à 29 degrés au pied de l'île va se retrouver à 20 degrés au sommet entraînant une condensation très puissante et très compacte. Les pauvres malheureux ont du être surpris par la formation de ces nuages qui peut se faire très rapidement.
Henri Jourda - Pilot d'avion
Selon nos sources, un SMS (message texte) a été envoyé en plein vol, de l'aéronef à destination des autres appareils pour les prévenir des conditions météorologiques, leur demandant de ne pas décoller. Un SMS reçu à l'arrivée des avions en Martinique, faute de réseau.
La section de recherche de la gendarmerie aérienne mène une enquête judiciaire. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses de l'aviation civile doit également ouvrir une enquête administrative. Ce jeudi 30 janvier, les familles des disparus sont reçues par le préfet.
Par communiqué, la préfecture annonce tout tenter pour récupérer les corps des deux autres victimes. Opération infructueuse pour le moment malgré plusieurs tentatives et des moyens humains importants dépêchés sur place à bord de l'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 972.