C’est le Fonds Monétaire International qui l’affirme : le Guyana va connaître une croissance sans précédent en 2020 et pourrait devenir, grâce à ses réserves en pétrole, l’une des économies les plus prospères par habitant au monde.
C’est un petit pays d’à peine huit cent mille habitants, situé entre des géants comme le Brésil, le Venezuela et le Surinam.
Ancienne Guyane Britannique, c’est le seul Etat d’Amérique Latine où la langue officielle est l’Anglais. Membre du Commonwealth Britannique, le Guyana accueille le siège du Caricom, se positionnant bien ainsi au carrefour des économies insulaires et continentales.
Depuis la découverte et la mise en exploitation d’immenses réserves pétrolières, le niveau de vie de ce pays resté longtemps l’un des plus pauvres de la région, devrait connaître une nette amélioration.
Tout dépend bien entendu des choix qui seront faits pour l’utilisation des nouvelles ressources attendues.
Les explorations ont révélé une ressource équivalente à près de 8 milliards de barils de pétrole dans la zone maritime du Guyana. C’est le gisement le plus prometteur découvert dans le monde ces dernières années. Exxon Mobil a exporté sa première cargaison début 2020 vers les États-Unis (un million de barils de brut léger) et prévoit de déployer un cinquième navire de forage cette année pour l'exploration et l'évaluation des ressources du Guyana.
D’ici à 2025, les prévisions d’extraction sont de 750 mille à un million de barils de pétrole par jour, soit plus que la production quotidienne d’un grand pays comme l’Inde.
Reste à savoir ce que fera le pays de cette croissance attendue et des ressources inégalées jusqu’alors qui seront tirées de l’exploitation pétrolière, en particulier si le gouvernement du Guyana parvient à renégocier les conditions d’exploitation concédées à Exxon, jugées trop favorables par beaucoup d’experts.
Le gouvernement du Guyana a négocié des redevances de 2 % seulement avec Exxon. Il envisage de réclamer au moins 5 % pour les futurs contrats.
Ancienne Guyane Britannique, c’est le seul Etat d’Amérique Latine où la langue officielle est l’Anglais. Membre du Commonwealth Britannique, le Guyana accueille le siège du Caricom, se positionnant bien ainsi au carrefour des économies insulaires et continentales.
Depuis la découverte et la mise en exploitation d’immenses réserves pétrolières, le niveau de vie de ce pays resté longtemps l’un des plus pauvres de la région, devrait connaître une nette amélioration.
Tout dépend bien entendu des choix qui seront faits pour l’utilisation des nouvelles ressources attendues.
Des gisements exceptionnels
Les explorations ont révélé une ressource équivalente à près de 8 milliards de barils de pétrole dans la zone maritime du Guyana. C’est le gisement le plus prometteur découvert dans le monde ces dernières années. Exxon Mobil a exporté sa première cargaison début 2020 vers les États-Unis (un million de barils de brut léger) et prévoit de déployer un cinquième navire de forage cette année pour l'exploration et l'évaluation des ressources du Guyana.
D’ici à 2025, les prévisions d’extraction sont de 750 mille à un million de barils de pétrole par jour, soit plus que la production quotidienne d’un grand pays comme l’Inde.
Reste à savoir ce que fera le pays de cette croissance attendue et des ressources inégalées jusqu’alors qui seront tirées de l’exploitation pétrolière, en particulier si le gouvernement du Guyana parvient à renégocier les conditions d’exploitation concédées à Exxon, jugées trop favorables par beaucoup d’experts.
Le gouvernement du Guyana a négocié des redevances de 2 % seulement avec Exxon. Il envisage de réclamer au moins 5 % pour les futurs contrats.