C'est une véritable lutte qui est engagée afin de freiner l’augmentation des cas de choléra en Martinique. Officiellement on dénombré 13.672 cas avec près de 300 morts.
A Port-au-Prince, la capitale, les doses du vaccin sont données aux enfants dès l'âge d'un an. Cité Soleil, Delmas, Tabarre, Canneau et Carrefour sont les zones où le plus nombre de cas ont été signalés.
Le vaccin, disponible pour les enfants et les adultes, est buvable. ne peut être administré que par voie orale.
Nous avons toujours des malades dans les bidonvilles. Ici à Canneau on a constaté beaucoup de victimes. On est venu informer la population, et nous leur avons donné le vaccin
Fabienne Lafague, agent de la santé, Haïti.
La violence empêche les habitants à se faire soigner
Les gangs qui se battent pour le contrôle de la capitale, empêchent les malades de se rendre à l’hôpital. Le nombre de décès est important, faute d'accès aux soins.
Peut-être ce vaccin va nous protéger contre la maladie. Ici, dans ce quartier, on habite tout près de nos voisins. Je prendrai le vaccin pour me protéger et je vais encourager d’autres à le prendre,
Marseille Joassaint, résident de Canneau.
Le choléra avait presque disparu
Le choléra, potentiellement mortelle, est de retour après plusieurs années d'absence.
C’était en 2010, après le grand tremblement de terre, que les soldats de la paix népalais, expédiés en Haïti par les Nations Unies, ont introduit le choléra dans le pays.
On estime que plus de 800.000 haïtiens ont été malades. Près de 10.000 personnes sont décédées.
En 2022, l’Organisation Mondiale de Santé (OMS) s’apprêtait à déclarer que la maladie ne posait plus de problème en Haïti.
Mais la crise sociale et politique ainsi que la violence orchestrée par les gangs ont impacté les conditions sanitaires.