En Haïti, la contestation contre le président Jovenel Moïse ne faiblit pas. Ce dimanche 13 octobre 2019, des artistes ont rejoint le mouvement qui réclame depuis plusieurs semaines, la démission du chef de l’Etat.
C’est à l’appel de plusieurs chanteurs et DJ très populaires, que des dizaines de milliers de personnes ont encore une fois manifesté leur colère dans les rues de la capitale ce dimanche 13 octobre 2019. Les manifestants sont mobilisés depuis plusieurs semaines contre la pauvreté et ce qu’ils appellent "les dérives de l’État".
Mais cette fois, la foule est restée pacifique, contrairement aux dernières manifestations marquées par des destructions et quelques pillages. Aucun incident notable n’a été enregistré d’après la correspondante de nos confrères de RFI (Radio France Internationale). Dans un défilé quasi carnavalesque, les artistes installés sur un camion sonorisé, ont donné le ton durant plusieurs heures, avec notamment un refrain récurrent dans le cortège : "Jojo dòmi deyò", scandé par les contestataires depuis le début des manifestations.
(À ré)écouter, la marche de protestation contre le pouvoir (dimanche 13 octobre 2019).
Après les organisations syndicales, politiques, patronales, mais aussi des associations de défense des droits humains et des personnalités de la société civile, ce sont les artistes qui ont rejoint la contestation, laquelle semble s'amplifier au fil des jours.
Mais cette fois, la foule est restée pacifique, contrairement aux dernières manifestations marquées par des destructions et quelques pillages. Aucun incident notable n’a été enregistré d’après la correspondante de nos confrères de RFI (Radio France Internationale). Dans un défilé quasi carnavalesque, les artistes installés sur un camion sonorisé, ont donné le ton durant plusieurs heures, avec notamment un refrain récurrent dans le cortège : "Jojo dòmi deyò", scandé par les contestataires depuis le début des manifestations.
(À ré)écouter, la marche de protestation contre le pouvoir (dimanche 13 octobre 2019).
Reportage d’Amélie Baron, à Port-au-Prince.