L'interprétation très personnelle de "Fanm' Matinik Dou (chanson de Francisco), par le chanteur lyrique Fabrice di Falco, jeudi dernier devant le Président de la République, soulève l'indignation générale. Aujourd'hui les héritiers du chanteur martiniquais réclament des excuses publiques.
"Nou lévé mouch Rouj" (Nous avons vu rouge), s'indigne Christian Charles-Denis, le fils de Francisco. Sa soeur, Marie-Dominique Méride Cidalise Montaise, et les autres héritiers du célèbre chanteur décédé le 18 avril 2013, sont indignés par la reprise de "Fanm Matinik Dou". Une chanson culte de leur père "déformée" par le chanteur lyrique martiniquais Fabrice di Falco devant le chef de l'État, Emmanuel Macron (jeudi 27 septembre 2018), à Saint-Pierre.
Depuis, les réactions sont innombrables et la scène est tournée en dérision sur les réseaux sociaux.
Christian Charles-Denis salue la levée de boucliers qui est partie des réseaux sociaux. "Nous n'en voulons pas personnellement à Fabrice di Falco car chacun peut commettre une erreur, mais cette interprétation bafoue notre identité".
An wont pou limaj Matinik" (J'ai honte pour l'image de la Martinique), déclare pour sa part Marie-Dominique Méride Cidalise-Montaise, l'une des filles de Francisco. "Le droit moral a été bafoué", poursuit-elle. "Nous ne sommes pas dans une démarche juridique mais nous demandons le respect".
Depuis, les réactions sont innombrables et la scène est tournée en dérision sur les réseaux sociaux.
La reprise d'une chanson de Francisco suscite la dérision.
Les héritiers de Francisco (de son nom civil, Frantz Charles Denis) ne rient pas vraiment. Ils dénoncent ce qu'ils qualifient d'atteinte à la propriété intellectuelle, "san mandé péson' ayin", (sans rien demander à personne), s'insurge Christian Charles-Denis.Pas de poursuites judiciaires mais des excuses publiques
An wont pou limaj Matinik" (J'ai honte pour l'image de la Martinique), déclare pour sa part Marie-Dominique Méride Cidalise-Montaise, l'une des filles de Francisco. "Le droit moral a été bafoué", poursuit-elle. "Nous ne sommes pas dans une démarche juridique mais nous demandons le respect".