Si le secteur de la croisière semble avoir le vent en poupe, l'hôtellerie peine a sortir la tête l'eau tant les établissements sont nombreux à être en difficulté. Dernier en date, le groupe Karibéa Martinique et Guadeloupe avec huit établissements sur dix placés en redressement judiciaire.
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Que se passe-t-il dans le secteur de l'hôtellerie aux Antilles ? Après l'hôtel La Batelière qui est en plan de continuation depuis six ans, le Cap Est Lagoon Resort en avril dernier, c'est au tour des hôtels du groupe Karibéa Martinique et Guadeloupe d'être en difficulté.
Le groupe hôtelier est en redressement judiciaire avec une dette d'un montant de 7,5 millions d'euros. Pourtant, l'établissement du Sud fraîchement rénové en 2016 affiche un excellent taux de remplissage depuis le début de la haute saison. "Nos bizness plans d'origine en termes d'activité d'origine ont été respectés, mais simplement avec un an de décalage. On aurait rouvert les hôtels fin novembre-décembre 2015 comme prévu, il n'y aurait pas eu de soucis. Mais malheureusement tout a dérapé" précise Patrice Fabre, PDG du groupe Karibéa.
De son côté, selon le plan de continuation établi en 2011, l'hôtel La Batelière doit rembourser 8 millions d'euros sur 10 ans.
(Re)voir le reportage qui fait le point sur la situation juridique de ses hôtels avec des images de Patrice Chateau-Degat :
Le groupe hôtelier est en redressement judiciaire avec une dette d'un montant de 7,5 millions d'euros. Pourtant, l'établissement du Sud fraîchement rénové en 2016 affiche un excellent taux de remplissage depuis le début de la haute saison. "Nos bizness plans d'origine en termes d'activité d'origine ont été respectés, mais simplement avec un an de décalage. On aurait rouvert les hôtels fin novembre-décembre 2015 comme prévu, il n'y aurait pas eu de soucis. Mais malheureusement tout a dérapé" précise Patrice Fabre, PDG du groupe Karibéa.
De son côté, selon le plan de continuation établi en 2011, l'hôtel La Batelière doit rembourser 8 millions d'euros sur 10 ans.
(Re)voir le reportage qui fait le point sur la situation juridique de ses hôtels avec des images de Patrice Chateau-Degat :