On ne le verra plus sur le tarmac de l'aéroport Aimé Césaire en Martinique ou de Pôle Caraïbe en Guadeloupe. Le dernier Jumbo Jet 747 qui volait sous pavillon français, Corsair, a pris sa retraite lundi 15 juin 2020. Cet avion a assuré pendant 30 ans des liaisons quotidiennes vers les Antilles.
Les compagnies aériennes américaines ne l'utilisent plus depuis le 19 décembre 2017. Air France a arrêté son exploitation en France en 2016.
Le dernier aéroplane de la compagnie Corsair a quitté Paris, lundi 15 juin, marquant la fin de la présence du Jumbo Jet dans les terrritoires français. L'appareil est parti de l’aéroport de Paris-Orly vers Kemble au Royaume-Uni pour y être démantelé. Les 747 sont remplacés par des Airbus A330-Néo.
Né dans les usines de Boeing de Seattle à la fin des années 60, cet avion avait pour vocation de multiplier par 2.5 les capacités du 707 qui dominait le marché des vols commerciaux à l’époque.
Le premier 747 décolle de Martinique en 1974. Il a fait voyager toute une génération d'Antillais. L'adhésion a été forte pour sa bosse qui accueillait le pont supérieur, les deux allées au lieu d’une, les soutes immenses et une capacité d’emport de passagers. Compte tenu de sa capacité deux à trois fois supérieure au 707, Air France va adapter ses vols long-courriers à des clientèles différentes, sur tous les secteurs : Seychelles, île Maurice, et les Antilles... Une réponse concrète à l’essor du trafic et l’encombrement croissant du ciel.
Malgré la crise pétrolière, l’impact est considérable : l’aviation entre dans l’ère du transport de masse. C’est l’époque des premiers tour-opérateurs et de l’essor des charters. Progressivement les aéroports des Antilles se réorganisent pour absorber l’arrivée simultanée de plusieurs gros porteurs.
Le trafic décolle littéralement, dopé par le boom du tourisme. Un 747- 400 pouvait transporter 580 personnes. Outre les liaisons quotidiennes vers les Antilles, cet avion a permis de réaliser des vols pour le compte de pèlerins, des vols sanitaires, ou des opérations culturelles et sportives. À ce jour, plus de 1 548 appareils ont été livrés dans leurs différentes versions dont près de 500 sont encore en service. Plus aucun ne vole sous pavillon français.
La compagnie Corsair avait de longue date prévu de se séparer de ces derniers 747 à partir de décembre 2020 dans le cadre d’un renouvellement de la flotte vers le tout-Airbus ; mais la crise sanitaire a accéléré ce départ.
À partir du jeudi 18 juin c'est une flotte de cinq Airbus, un A330-200 de 302 sièges et quatre A330-300 de 352 et 298 sièges, qui sera dans les airs.
Ces appareils qui remplaceront les Boeing sont plus performants et plus respectueux de l'environnement.
Toutes les compagnies françaises doivent satisfaire aux recommandations formulées dans le plan de soutien à l’aéronautique pour un avion propre en 2035.
Le dernier aéroplane de la compagnie Corsair a quitté Paris, lundi 15 juin, marquant la fin de la présence du Jumbo Jet dans les terrritoires français. L'appareil est parti de l’aéroport de Paris-Orly vers Kemble au Royaume-Uni pour y être démantelé. Les 747 sont remplacés par des Airbus A330-Néo.
Un avion mythique
Né dans les usines de Boeing de Seattle à la fin des années 60, cet avion avait pour vocation de multiplier par 2.5 les capacités du 707 qui dominait le marché des vols commerciaux à l’époque.
Le premier 747 décolle de Martinique en 1974. Il a fait voyager toute une génération d'Antillais. L'adhésion a été forte pour sa bosse qui accueillait le pont supérieur, les deux allées au lieu d’une, les soutes immenses et une capacité d’emport de passagers. Compte tenu de sa capacité deux à trois fois supérieure au 707, Air France va adapter ses vols long-courriers à des clientèles différentes, sur tous les secteurs : Seychelles, île Maurice, et les Antilles... Une réponse concrète à l’essor du trafic et l’encombrement croissant du ciel.
Malgré la crise pétrolière, l’impact est considérable : l’aviation entre dans l’ère du transport de masse. C’est l’époque des premiers tour-opérateurs et de l’essor des charters. Progressivement les aéroports des Antilles se réorganisent pour absorber l’arrivée simultanée de plusieurs gros porteurs.
Le trafic décolle littéralement, dopé par le boom du tourisme. Un 747- 400 pouvait transporter 580 personnes. Outre les liaisons quotidiennes vers les Antilles, cet avion a permis de réaliser des vols pour le compte de pèlerins, des vols sanitaires, ou des opérations culturelles et sportives. À ce jour, plus de 1 548 appareils ont été livrés dans leurs différentes versions dont près de 500 sont encore en service. Plus aucun ne vole sous pavillon français.
Remplacés par des appareils de dernière génération
La compagnie Corsair avait de longue date prévu de se séparer de ces derniers 747 à partir de décembre 2020 dans le cadre d’un renouvellement de la flotte vers le tout-Airbus ; mais la crise sanitaire a accéléré ce départ.
À partir du jeudi 18 juin c'est une flotte de cinq Airbus, un A330-200 de 302 sièges et quatre A330-300 de 352 et 298 sièges, qui sera dans les airs.
Ces appareils qui remplaceront les Boeing sont plus performants et plus respectueux de l'environnement.
Toutes les compagnies françaises doivent satisfaire aux recommandations formulées dans le plan de soutien à l’aéronautique pour un avion propre en 2035.