C’était il y a 8 ans, le 12 janvier 2010 : un séisme de magnitude 7,3 a secoué Haïti et causé la mort de 300 mille personnes, l’une des catastrophes les plus meurtrières de l’histoire.
Le séisme a aussi fait des dégâts considérables, des milliers de personnes se sont retrouvés sans abris, leur maison détruite, souvent leur quartier tout entier.
Le monde s’est ému, des promesses de dons ont afflué, des missions de reconstruction se sont succédé. Des organisations internationales de renom se sont penchées sur le présent et le futur d’Haïti.
La reconstruction annoncée n’a pas eu lieu, ou si peu.
Certes les gravats ont été déblayés, des édifices ont été rebâtis, des personnes relogées, beaucoup d’autres simplement déplacées (on les appelle désormais ainsi).
Beaucoup d’argent a circulé, a été dépensé… Mais où ? Pourquoi ? Autant de questions qui reviennent souvent sous la plume des éditorialistes et des observateurs, haïtiens et étrangers.
Les simples citoyens estiment que rien n’a changé depuis le séisme.
Les constructions, même nouvelles, sont toujours aussi précaires, les règles annoncées n’ont jamais été suivies, le code de construction n’est toujours pas opérationnel et aucun contrôle n’est mis en place, notamment dans les quartiers populaires.
Les comportements à adopter en cas de secousses restent méconnus ; les exercices de simulation sont rares, voire inexistants.
Au point que les spécialistes estiment qu’un séisme de même intensité provoquerait aujourd’hui le même nombre de victimes qu’en 2010 !
Le monde s’est ému, des promesses de dons ont afflué, des missions de reconstruction se sont succédé. Des organisations internationales de renom se sont penchées sur le présent et le futur d’Haïti.
Huit ans après, où en est vraiment Haïti ?
La reconstruction annoncée n’a pas eu lieu, ou si peu.
Certes les gravats ont été déblayés, des édifices ont été rebâtis, des personnes relogées, beaucoup d’autres simplement déplacées (on les appelle désormais ainsi).
Beaucoup d’argent a circulé, a été dépensé… Mais où ? Pourquoi ? Autant de questions qui reviennent souvent sous la plume des éditorialistes et des observateurs, haïtiens et étrangers.
Aux mêmes causes, les mêmes effets
Les simples citoyens estiment que rien n’a changé depuis le séisme.
Les constructions, même nouvelles, sont toujours aussi précaires, les règles annoncées n’ont jamais été suivies, le code de construction n’est toujours pas opérationnel et aucun contrôle n’est mis en place, notamment dans les quartiers populaires.
Les comportements à adopter en cas de secousses restent méconnus ; les exercices de simulation sont rares, voire inexistants.
Au point que les spécialistes estiment qu’un séisme de même intensité provoquerait aujourd’hui le même nombre de victimes qu’en 2010 !