Saint-Vincent-et-les-Grenadines rejoint le Vietnam, le Niger, l’Estonie et la Tunisie en tant que nouveau membre non-permanent du Conseil de Sécurité. Le vote du 7 juin 2019 devait renouveler la moitié des 10 sièges non-permanents.
Saint-Vincent-et-les-Grenadines remplace le Pérou dont le mandat se termine fin 2019. L'île a remporté à l’unanimité, ce deuxième fauteuil réservé pour les États d’Amérique Latine et de la Caraïbe.
El Salvador, candidat au dernier moment, n’a obtenu que 6 voix contre les 185 de Saint-Vincent et les Grenadines.
Ces représentants non-permanents n’ont pas le pouvoir de veto comme les 5 membres permanents que sont la Chine, la Russie, la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne.
L'île de Saint-Vincent-et-les-Grenadines veut être membre actif
Ralph Gonsalves, Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, présent pour ce vote historique, veut que la voix de son pays soit prise en compte dans des décisions du Conseil de Sécurité.
Nous soutenons la non-ingérence et le respect de la souveraineté des pays. Les priorités de notre Amérique sont la paix et la sécurité, a déclaré Ralph Gonsalves.
Gonsalves a répondu aux questions de la presse sur la situation au Venezuela. Il est contre toute intervention militaire. Il préconise le dialogue, qu’il estime devenu de plus en plus difficile, pour résoudre la crise politique qui a forcé 4 millions de Vénézuéliens à fuir leur pays.
Dans son rôle au sein du Conseil de Sécurité, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, sera amené à définir la nouvelle politique des Nations Unies en Haïti.