L'île de Trinidad et Tobago impose des mesures draconiennes sur l’immigration

À Trinidad et Tobago, l'aéroport international de Piarco est fermé.
L'île de Trinidad et Tobago enregistre son premier décès du COVID 19. 61 cas ont été confirmés.Tous ont été importés. 44 sont des passagers du paquebot Costa Favolosa. Le 22 mars 2020, pour stopper le flux des malades, les autorités ont verrouillé les frontières.
 
Le premier décès du COVID 19 est un homme âgé de 77 ans. Ce résident de New York rendait visite à sa sœur à Trinidad et Tobago.
L'hôpital de Couva prend en charge les malades du COVID 19.
Les deux tiers des cas confirmés à Trinidad et Tobago (44 malades) sont des croisiéristes du paquebot, le Costa Favolosa. Au total 73 trinidadiens ont rejoint le bateau au début du mois de mars en Martinique. Quand les premiers cas du COVID 19 ont été recensés à bord, les autorités de la Martinique ont refusé de le laisser accoster.

Rapatriées depuis la Guadeloupe, ces personnes ont été placées en quarantaine collective sous surveillance du gouvernement. C'est à ce moment que les cas du Coronavirus ont été détectés.

Les autorités trinidadiennes ont publiquement critiqué ce groupe d’avoir entamé cette croisière car les voyages non essentiels avaient été déconseillé.
Beaucoup de contaminations sur le Costa Favolosa.

Fermeture des frontières


Le 22 mars 2020, le gouvernement trinidadien ferme les frontières à tout voyageur entrant sur le territoire.

À cette date, 35 ressortissants étaient  en croisière dans l’Océan indien. À cause des risques du COVID 19, plusieurs pays refusent d’accepter le bateau. C'est sur le chemin du retour que ces Trinidadiens apprennent la fermeture des frontières.

Pour l’heure ils sont bloqués en quarantaine à Barbade. Le gouvernement trinidadien refuse de les laisser rentrer.

Quand on annonce la fermeture imminente des frontières, c’est un signe, il faut rentrer. Toute personne qui entre sur le territoire pose un risque à la population, a déclaré Stuart Young, ministre de l’intérieur.

Stuart Young, ministre de l’Intérieur de Trinidad et Tobago.
Phillip Ramdial, l’un des trinidadiens bloqué à Barbade a exprimé son incompréhension.

Si les frontières sont toujours fermées à la fin de notre quarantaine à Barbade, nous serons obligés de faire un stop sur le dos d’un requin, a ironisé Phillip Ramdial aux journalistes trinidadiens qui l’ont contacté par téléphone.

20.000 trinidadiens sont actuellement en confinement après avoir entrepris des voyages à l’étranger. Ceux qui ne respectent pas les conditions de la quarantaine encourent des amendes ou 6 mois d’emprisonnement.