Le comité citoyen du sud a obtenu une baisse des taux des impôts locaux (19%), dans les 12 communes du sud. Les maires en ont pris l'engagement lors d'une réunion de vote du budget de la Communauté d'Agglomération de l'Espace Sud Martinique lundi (10 avril), à Sainte-Luce.
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Le comité citoyen du sud a obtenu une baisse de 19% des taux des impôts locaux pour 2017 dans les 12 communes du sud. Eugène Larcher, le président de la CAESM (Communauté d'Agglomération de l'Espace Sud Martinique), et ses collègues en ont pris l'engagement lors du vote du budget lundi (10 avril 2017) au siège de l'institution à Sainte-Luce.
"Il s'agit là d'une baisse significative. Nous envisageons une autre baisse supplémentaire l'année prochaine si nos recettes le permettent", ont déclaré tour à tour, Fred-Michel Tirault, maire du Saint-Esprit et Eugène Larcher, président de la CAESM et maire des Anses d'Arlet. Cette décision a pour conséquence de générer un manque à gagner de 6,5 millions d'euros dans le budget 2017 de l'Espace sud, estiment les élus.
Les nouveau taux des impôts dans le sud :
Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)
2017 : 19%
2016 : 23,59%
2015 : 17,50%
Taxe d'habitation
2017 :11, 68 %
2016 : 14,31 %
2015 : 10,55
Taxe foncière sur les propriétés bâties
2017 : 2,39%
2016 : 2,96%
2015 : 2,16%
Taxe foncière sur les propriétés non bâties
2017 : 2,64
2016 : 3,24
2015 : 2,39
Nombre d'adhérents du mouvement citoyen du sud, pensent que les maires auraient dû faire un geste plus important. "Retour aux taux de 2015", scande un manifestant. "Ce n'est pas si simple" se défend Eugène Larcher qui annonce que la CAESM devra dépenser davantage en vue d'exercer des compétences nouvelles en 2018, dont l'assainissement et la distribution de l'eau potable.
Fort de ce succès inédit face aux élus du sud, les membres du comité citoyen du sud veulent donner des idées à d'autres. "Nous invitons les citoyens à créer d'autres comités de ce genre pour contrôler l'utilisation de l'argent public", lance Justin Bonnialy.
"Une baisse significative"
Au bout de 10 heures d'échanges parfois tendus et sous la pression de citoyens hurlant : "Woulo bésé limpô a", Eugène Larcher, les autres maires et les membres du comité se mettent d'accord sur une diminution immédiate puis un gel des impôts locaux jusqu'en 2020."Il s'agit là d'une baisse significative. Nous envisageons une autre baisse supplémentaire l'année prochaine si nos recettes le permettent", ont déclaré tour à tour, Fred-Michel Tirault, maire du Saint-Esprit et Eugène Larcher, président de la CAESM et maire des Anses d'Arlet. Cette décision a pour conséquence de générer un manque à gagner de 6,5 millions d'euros dans le budget 2017 de l'Espace sud, estiment les élus.
Les nouveau taux des impôts dans le sud :
Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)
2017 : 19%
2016 : 23,59%
2015 : 17,50%
Taxe d'habitation
2017 :11, 68 %
2016 : 14,31 %
2015 : 10,55
Taxe foncière sur les propriétés bâties
2017 : 2,39%
2016 : 2,96%
2015 : 2,16%
Taxe foncière sur les propriétés non bâties
2017 : 2,64
2016 : 3,24
2015 : 2,39
Appel à la vigilance générale et à la création d'autres comités
Certains maires ont avoué qu'ils ont été interpellés par la détermination de leurs administrés qui sont en colère depuis fin 2016. "Nous comprenons votre douleur", a dit Raymond Théodose, le maire de Rivière-Pilote. "Le comité citoyen du sud a un peu gagné contre l'injustice", analyse Justin Bonnialy, l'un de ses porte-paroles. "Nous resterons vigilants d'autant que les maires se sont engagés à effectuer une nouvelle baisse en 2018.Nombre d'adhérents du mouvement citoyen du sud, pensent que les maires auraient dû faire un geste plus important. "Retour aux taux de 2015", scande un manifestant. "Ce n'est pas si simple" se défend Eugène Larcher qui annonce que la CAESM devra dépenser davantage en vue d'exercer des compétences nouvelles en 2018, dont l'assainissement et la distribution de l'eau potable.
Fort de ce succès inédit face aux élus du sud, les membres du comité citoyen du sud veulent donner des idées à d'autres. "Nous invitons les citoyens à créer d'autres comités de ce genre pour contrôler l'utilisation de l'argent public", lance Justin Bonnialy.