Le personnel du CHUM est sous le choc après l'incident. Immédiatement après le drame, les soignants ont été pris en charge par une équipe de psychologues.
Cette initiative visait à offrir un soutien psychologique immédiat aux agents traumatisés par l'événement. Le lundi 10 juin au matin, le personnel a également eu une réunion avec la direction de l'hôpital pour discuter de la situation et des mesures à prendre.
Actions des délégués syndicaux
Les délégués syndicaux ont inscrit l'événement dans le cahier des dangers graves et imminents, soulignant la gravité de la situation. En outre, ils ont demandé la mise en place d’une cellule psychologique permanente, anticipant la nécessité d’un suivi continu pour le personnel affecté.
Cette cellule devrait conduire à la tenue prochaine d’une réunion extraordinaire pour améliorer les conditions de travail, garantir la sécurité des agents et de protéger leur santé physique et mentale.
Réunie mardi 11 juin dans le cadre d'une mobilisation nationale, la CGT Santé estime que "les moyens ne sont pas aux rendez-vous. Les personnels sont insuffisants et les conditions de travail sont dégradées."
Enjeux de la sécurité à l'hôpital
Pour les syndicats du CHU de la Martinique, la priorité immédiate est d'écouter et de soutenir le personnel qui a vécu ce drame. La question de la sécurité dans l’enceinte de l’hôpital sera abordée ultérieurement, une fois les résultats de l'enquête en cours disponibles.
Il est essentiel de comprendre les circonstances exactes de l’incident avant de tirer des conclusions et de prendre des mesures spécifiques pour prévenir de futurs accidents.