Après la rentrée des élèves, la rentrée des syndicats. En tout cas, tout indique que la politique du gouvernement sera contestée dans la rue. Mais est-ce vraiment certain ?
La rentrée sociale aura-t-elle lieu ? À force d’en parler, il est permis de le croire. Il est vrai que les sujets d’inquiétude ne manquent pas chez les organisations syndicales : suppression d’emplois aidés, réforme du droit du travail, chômage massif persistant, inégalité des salaires entre hommes et femmes, entre autres préoccupations.
Pourtant, la mobilisation semble difficile, en dépit des appels de tel ou tel leader syndical à l’action et à l’unité. Il est vrai que les syndicats ne sont pas relayés par le personnel politique, plutôt discret. Sur la réduction de l’enveloppe des emplois aidés, les réactions ont été symboliques, hormis l’interpellation de la ministre du Travail par le député Serge Letchimy, ou l’initiative de réunir les maires du Nord prise par le président Alfred Monthieux.
Et il ne faut pas négliger qu’ici aussi, on a voté pour Macron. Ici aussi, la population attend de voir les effets durables des décisions du gouvernement. La vigilance des syndicats et de certains opposants ne suffit pas encore à générer la fronde des citoyens. Si toutefois elle est à l’ordre du jour.
D’autant que la division syndicale est bien visible. Les désaccords de fond portent sur la manière de défendre les droits des travailleurs. De récents conflits ont montré cette difficulté à mobiliser à l’intérieur de l’entreprise ou en dehors : le litige opposant un cadre de La Poste à sa direction ou encore la grève chez Vedettes Tropicales.
Le syndicalisme martiniquais semble être à la croisée des chemins. Avec en filigrane une question : que revendiquer et comment ? À une époque où la remise en cause des acquis sociaux semble évidente à une fraction non négligeable de ceux qui en bénéficient, le débat est ouvert.
Pourtant, la mobilisation semble difficile, en dépit des appels de tel ou tel leader syndical à l’action et à l’unité. Il est vrai que les syndicats ne sont pas relayés par le personnel politique, plutôt discret. Sur la réduction de l’enveloppe des emplois aidés, les réactions ont été symboliques, hormis l’interpellation de la ministre du Travail par le député Serge Letchimy, ou l’initiative de réunir les maires du Nord prise par le président Alfred Monthieux.
Et il ne faut pas négliger qu’ici aussi, on a voté pour Macron. Ici aussi, la population attend de voir les effets durables des décisions du gouvernement. La vigilance des syndicats et de certains opposants ne suffit pas encore à générer la fronde des citoyens. Si toutefois elle est à l’ordre du jour.
D’autant que la division syndicale est bien visible. Les désaccords de fond portent sur la manière de défendre les droits des travailleurs. De récents conflits ont montré cette difficulté à mobiliser à l’intérieur de l’entreprise ou en dehors : le litige opposant un cadre de La Poste à sa direction ou encore la grève chez Vedettes Tropicales.
Le syndicalisme martiniquais semble être à la croisée des chemins. Avec en filigrane une question : que revendiquer et comment ? À une époque où la remise en cause des acquis sociaux semble évidente à une fraction non négligeable de ceux qui en bénéficient, le débat est ouvert.