Inessa Careto entre dans le monde de la danse traditionnelle indienne

Des sonorités qui viennent de loin. Le Barathanathyam ou la véritable danse classique du sud de l'Inde sur la scène du Grand Carbet : 3 musiciens et une danseuse : Laskhmini, 19 ans. Telle les dévadasis de l'Inde, elle danse non pas dans un temple comme l’enseignait autrefois la tradition Hindoue mais devant son public, celui qu’elle a choisi pour l’accompagner dans son Arangetram.

Une technique performante 

Inessa Careto a affronté les maîtres en la matière venus d’Inde. Ce fut une sorte de baptême du feu, avant son envol en décembre prochain vers de nouveaux horizons. Le sud de L'Inde devrait accueillir cette jeune martiniquaise pour une professionnalisation des techniques de danse traditionnelle.

Son maître, Consuelo l'a accompagnée dans ce parcours. Inessa a intégré l'école de danse Apsara alors qu'elle n'avait que 11 ans. Particularité de l'Arangetram, pendant près d'un mois la jeune femme a dû s'astreindre à un jeûne de viande comme le veut la tradition indienne afin de purifier son corps lors de sa présentation au Dieu Shiva, ce soir là.
 
L’Arangetram c’est un vrai baptême du feu 
A 19 ans, Inessa Careto baptisée Lashmini en Hindoue a pendant 9 ans perfectionné son art pour la danse indienne. Sur scène, pas la moindre faute, pas la moindre erreur technique. Tel un mariage avec le Dieu Indien Shiva, la cérémonie devait répondre à tout un protocole. Le faste de la cuisine végétarienne de l'Inde a refermé cette soirée avec un large banquet pour l'ensemble des convives.
Deux heures de direct, une danse tamoul suspendue  hors du temps et un public conquis ! L’oiseau prend son envol. Inessa Careto sera un jour sur les plus grandes scènes mondiales.