Le confinement n'arrange pas les affaires des femmes en situation de prostitution à Fort-de-France et au Lamentin. Des associations humanitaires et caritatives ont décidé de les soutenir, en leur offrant chaque semaine, des paniers de produits de première nécessité et d'hygiène.
•
La crise provoquée par le coronavirus n'épargne pas les péripatéticiennes, contraintes de rester à domicile. Elles n'ont plus de quoi survivre. Plusieurs associations humanitaires et caritatives leur livrent plus de 100 paniers solidaires chaque semaine, depuis le début du confinement.
Le Mouvement du Nid, La Croix Rouge et l’association Culture-Égalité mettent à contribution des bénévoles pour la distribution de produits d'hygiène et de première nécessité à ces femmes soumises à cette forme de précarité, et parfois bien malgré elles.
La BAM (Banque Alimentaire de Martinique), le Rotary Club du François, mais aussi des coopératives agricoles, comme cerise péyi, nègaktif, et le Jardin de Gaïc soutiennent également cette initiative à l'égard de près de 250 femmes au total (souvent étrangères), dont certaines sont en passe d'être régularisées.
Les femmes concernées s'appuient sur ce mouvement, pour leurs démarches sanitaires( soins-dépistages...) et administratives (assistance sociale et juridique).
Au niveau national, le MN a aussi saisi plusieurs ministres afin de les interpeller sur la situation de ces femmes.
Toutes ces associations solidaires apportent leur contribution dans le cadre de la loi du 13 avril 2016.
D'autres associations apportent leur contribution
La BAM (Banque Alimentaire de Martinique), le Rotary Club du François, mais aussi des coopératives agricoles, comme cerise péyi, nègaktif, et le Jardin de Gaïc soutiennent également cette initiative à l'égard de près de 250 femmes au total (souvent étrangères), dont certaines sont en passe d'être régularisées.
L'accompagnement du Mouvement du Nid
Les femmes concernées s'appuient sur ce mouvement, pour leurs démarches sanitaires( soins-dépistages...) et administratives (assistance sociale et juridique).
Au niveau national, le MN a aussi saisi plusieurs ministres afin de les interpeller sur la situation de ces femmes.
De son côté, Culture-Égalité essaye de préserver l'intégrité physique de ces dames, afin qu'elles ne subissent pas de violences lors de leurs activités.Une aide financière serait nécessaire pour les femmes qui ne bénéficient pas des minimas sociaux, et une plateforme pourrait être créée afin de mutualiser les informations, sur les hébergements d’urgence disponibles par exemple (...).
Claire Quidet - présidente du Mouvement du Nid
Toutes ces associations solidaires apportent leur contribution dans le cadre de la loi du 13 avril 2016.