L’inscription de la Martinique au patrimoine mondial de l’UNESCO est contrariée

La Montagne Pelée
Plusieurs cadres administratifs de plusieurs ministères ont évoqué auprès du comité français du patrimoine mondial, l’idée que la candidature de la Martinique soit transfrontalière avec l’île de la Dominique et portée par notre voisine. Cette idée n’a pas de sens...
Contrairement à ce qui a été répandu ces derniers jours, l'idée d'une "candidature transfrontalière avec la Dominique et portée par notre voisine" est morte et enterrée. Et pour cause notre île possède ses propres spécificités, diverses, variées et différentes des autres îles de la Caraïbe qu’il  importe de défendre.

Il est important de rappeler, qu’à l’issue d’un séminaire international de gestions des biens UNESCO de la caraïbe en septembre dernier, les différents états membres ont fait une déclaration de soutien à la candidature de la Martinique, preuve d’un respect réciproque des territoires caribéens entre eux.
 

La Martinique n’est pas une extension de la Dominique et inversement


Les défenseurs du dossier Martinique, affirment que les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Carbet présentent des caractéristiques particulières uniques. Ce sont des biens naturels avec une biodiversité authentique.
 

Même traitement et même pied d’égalité


"Notre dossier ne souffre d’aucune comparaison et doit être traité sur le même pied d’égalité", affirme Yohan Villeronce, directeur général des services du Parc Naturel de Martinique.

Yohan Villeronce (égalité projets)

Les responsables du projet martiniquais en appellent donc à l’arbitrage du Président de la République, et sur le même pied d’égalité que les 2 autres dossiers français que sont : le phare de Cordouan dans l’Estuaire de la Gironde et la Maison Carée de Nîmes.
 

Le dossier Martinique : une spécificité et des caractéristiques singulières


L’inscription des volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, serait à coup sûr une plus-value de dimension internationale de notre île. Encore faut-il que les spécificités locales de notre patrimoine soient reconnues au plus haut niveau de l’État.
Les défenseurs du dossier qui en appellent également à la population martiniquaise pour faire corps autour de ce projet.