Dans son courrier, Serge Letchimy affirme que sa demande s’aligne sur le calcul des effectifs en France. Aujourd’hui, il manque en Martinique, environ 25% du personnel nécessaire pour assurer la sécurité de ses zones maritimes et terrestres.
Il faut renforcer les brigades de surveillance au Marin, à Trinité et à Fort-de-France et au Lamentin. Ces deux dernières villes sont des zones de Sécurité Prioritaires.
Anses d’Arlet, Morne-des-Esses à Sainte-Marie et le Carbet ont besoin de trois brigades mobiles de gendarmes.
La ville de Sainte-Anne devrait être dotée d’une brigade de gendarmes.
Déficit de matériel
La Martinique a besoin de radars côtiers pour surveiller les eaux du territoire.
Le poste de douane à Saint-Pierre doit être rouvert pour contrôler les bateaux, les passagers et les marchandises qui transitent librement par la ville.
Sur le Grand Port Maritime de Martinique, un scanner mobile devrait contrôler les conteneurs.
Le service des douanes a besoin de renforcement à Fort-de-France, à l’aéroport du Lamentin, au Marin et à Trinité. Dans cette dernière commune, "il faut faire l’acquisition du matériel d’interception rapide et léger", soutient Serge Letchimy.
Augmenter les moyens matériels et humains, aiderait la Martinique à faire face à une montée de la violence inédite où la circulation importante d’armes à feu et de stupéfiants menacent la paix et la tranquillité du territoire.
Serge Letchimy, président du conseil exécutif
Gérald Darmanin ministre de l'intérieur et des Outre-Mer, devrait apporter quelques réponses lors de sa visite officielle à la Martinique d'ici à quelques semaines.
Le territoire enregistre 18 homicides depuis le début de l'année dont 17 par arme à feu...et des tentatives d'homicides plusieurs fois par semaine...