Les intempéries ayant frappé le Nord-Atlantique ont été au centre de l’intervention liminaire du président du conseil exécutif lors de la rencontre du mercredi 18 novembre 2020 avec la presse.
Le président du conseil exécutif le dit sans le dire : la CTM n’a pas pour mission de venir en aide à des personnes sinistrées, mais elle agit en ce sens quand même. Question de solidarité. Alfred Marie-Jeanne a ainsi fourni des précisions sur les montants des fonds versés pour parer au plus pressé.
Tout d’abord, une enveloppe exceptionnelle de 250 000 euros destinée à la centaine de familles ayant perdu tout ou partie de leurs biens du fait des dégâts des eaux. Ces crédits seront gérés par les services sociaux de la CTM avec l’appui des centres communaux d’action sociale (CCAS).
Ensuite, une aide exceptionnelle de 3 millions d’euros est attribuée aux communes. Des crédits destinés à réparer le réseau routier et les bâtiments endommagés. Elles ne peuvent pas mobiliser les sommes nécessaires à elles seules. Sept communes sont concernées dans le Nord Atlantique : Basse-Pointe, Gros-Morne, Lorrain, Marigot, Robert, Sainte-Marie, Trinité. Il faut leur ajouter deux communes du Sud : Rivière-Pilote et Sainte-Anne. Des communes visitées en personne par le président du conseil exécutif.
« En ces moments tragiques et difficiles, la Martinique ne saurait manquer de la solidarité naturelle et légitime de la CTM » a souligné Alfred Marie-Jeanne. Il a également tenu "à féliciter toutes les équipes de la CTM qui sont à pied d’œuvre" pour assurer les travaux de dégagement et de déblaiement d’urgence, ainsi que la remise en état de canalisations et de chaussées. Des travaux estimés à 10 millions d’euros.
Alfred Marie-Jeanne a replacé ce Plan d’Urgence Intempéries dans "un contexte difficile pour tous " marqué par la pandémie de Covid-19 et l’épidémie de dengue. Ce qui n’empêche pas la collectivité de continuer à soutenir les entreprises en difficulté. Les petits entrepreneurs, les commerçants de proximité en particulier, ont reçu un soutien sans ambages du président Marie-Jeanne.
"Je tiens à m’associer aux petits commerçants, qui constituent plus de 90 % de la vie économique du pays et qui sont en désarroi : beaucoup déposent leur bilan, c’est la CATA", a-t-il martelé. Le président du conseil exécutif a également rappelé qu’il a réclamé à nouveau au préfet "l’urgence de revoir les conditions du confinement en autorisant l’ouverture des petits commerces et en instaurant, s’il le faut, un couvre-feu à partir de 21h en semaine, et de 19h le week-end".
Le second mécanisme est le Prêt territorial, pour un budget de 5 millions d’euros. Le troisième mécanisme est le Fonds de solidarité national. La CTM y contribue pour 2 millions d’euros. Un milliers de dossiers ont été traités pour un montant de 1,7 million d’euros. Enfin, plus de la moitié des crédits au titre du Prêt Rebond, d’un montant de 5,3 millions d’euros a été distribuée.
Tout d’abord, une enveloppe exceptionnelle de 250 000 euros destinée à la centaine de familles ayant perdu tout ou partie de leurs biens du fait des dégâts des eaux. Ces crédits seront gérés par les services sociaux de la CTM avec l’appui des centres communaux d’action sociale (CCAS).
Ensuite, une aide exceptionnelle de 3 millions d’euros est attribuée aux communes. Des crédits destinés à réparer le réseau routier et les bâtiments endommagés. Elles ne peuvent pas mobiliser les sommes nécessaires à elles seules. Sept communes sont concernées dans le Nord Atlantique : Basse-Pointe, Gros-Morne, Lorrain, Marigot, Robert, Sainte-Marie, Trinité. Il faut leur ajouter deux communes du Sud : Rivière-Pilote et Sainte-Anne. Des communes visitées en personne par le président du conseil exécutif.
La solidarité prime en ces temps difficiles
« En ces moments tragiques et difficiles, la Martinique ne saurait manquer de la solidarité naturelle et légitime de la CTM » a souligné Alfred Marie-Jeanne. Il a également tenu "à féliciter toutes les équipes de la CTM qui sont à pied d’œuvre" pour assurer les travaux de dégagement et de déblaiement d’urgence, ainsi que la remise en état de canalisations et de chaussées. Des travaux estimés à 10 millions d’euros.
Alfred Marie-Jeanne a replacé ce Plan d’Urgence Intempéries dans "un contexte difficile pour tous " marqué par la pandémie de Covid-19 et l’épidémie de dengue. Ce qui n’empêche pas la collectivité de continuer à soutenir les entreprises en difficulté. Les petits entrepreneurs, les commerçants de proximité en particulier, ont reçu un soutien sans ambages du président Marie-Jeanne.
"Je tiens à m’associer aux petits commerçants, qui constituent plus de 90 % de la vie économique du pays et qui sont en désarroi : beaucoup déposent leur bilan, c’est la CATA", a-t-il martelé. Le président du conseil exécutif a également rappelé qu’il a réclamé à nouveau au préfet "l’urgence de revoir les conditions du confinement en autorisant l’ouverture des petits commerces et en instaurant, s’il le faut, un couvre-feu à partir de 21h en semaine, et de 19h le week-end".
Quatre mécanismes d’aide aux entreprises en difficulté
A ce jour, près de 5 700 entreprises ont été aidées par au moins l’un des quatre dispositifs de soutien aux secteurs impactés par la crise sanitaire. Tout d’abord, le Fonds de Subvention Territoriale, au titre duquel 4 950 dossiers ont été instruits, est doté d’une enveloppe de près de 16 millions d’euros. Les procédures ont été assouplies afin de faciliter l’accès à ces aides.Le second mécanisme est le Prêt territorial, pour un budget de 5 millions d’euros. Le troisième mécanisme est le Fonds de solidarité national. La CTM y contribue pour 2 millions d’euros. Un milliers de dossiers ont été traités pour un montant de 1,7 million d’euros. Enfin, plus de la moitié des crédits au titre du Prêt Rebond, d’un montant de 5,3 millions d’euros a été distribuée.