Les pluies de décembre sont une calamité pour les agriculteurs de l’île, déjà affaiblis par le passage de la tempête Matthew. Les récoltes sont mauvaises, les champs impraticables, certains maraichers ont tout perdu. Giraumons, christophines, piments sont en quantités moindre et les prix flambent.
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Des giraumons qui craquellent, des christophines qui s’atrophient ou encore des grenades qui pourrissent sur les arbustes... Ces fruits et légumes souffrent de ce trop-plein d'eaux qui tombent du ciel depuis plusieurs semaines.
Un coup dur pour de nombreux agriculteurs qui subissent de plein fouet les intempéries de ce mois de décembre
Au Vauclin, Claude Marie-louise qui pratique la polyculture, voit ses parcelles saccagées. Sur les trois tonnes prévues, il ne devrait récolter qu'une vingtaine de kilos de giraumons. L'exploitant agricole doit attendre la fin des pluies pour pouvoir labourer et replanter les futurs pieds sur ces parcelles.
Une perte totale de rentrée pécuniaire sur plusieurs mois
Conséquences directes des intempéries, les marchandises ne rentrent plus dans la coopérative agricole MAIA. Alors que l’entrepôt est habituellement plein en cette période de fête, les bacs restent désespérément vides. Le Marché Agricole d'Intérêts Antillais accuse une baisse de production de 60%.
De moins en moins nombreux sur les étals, les prix des produits locaux flambent, avec pour certains une augmentation de 120%.
(Re)voir le reportage d'Aurélie Treuil et André Quion-Quion.
De nombreux exploitants agricoles sont frappés de plein fouet par ces pluies trop abondantes.
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