La tension est de plus en plus palpable au quartier La Manche à Ducos, pas loin d'un célèbre lieu de réception. On y a découvert une structure sortie de terre "illégalement". De quoi s'agit-il ? Personne ne sait exactement, mais les autorités demandent des comptes.
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Sur des photos qui ont circulé sur internet, on y voit une sorte de hangar et un silo, bâtis sur une carrière qui n’est plus exploitée depuis longtemps. À la mairie de Ducos on se dit surpris et étonné, car aucune demande de permis n’a été adressée aux services compétents.
À la Préfecture c'est la surprise et la colère ! Un contrôle a dû été diligenté sur place avec les services de la Daaf, de la Deal et de la gendarmerie. Un procès-verbal est en cours de rédaction, mais Franck Robine, le préfet, serait tellement "ulcéré" par l’affaire qu’il a ordonné que le document soit prêt très vite, bien avant le délai de deux mois généralement observé dans ce genre de situation. Franck Robine le transmettra au maire de Ducos afin que celui-ci fasse le nécessaire pour stopper net cette construction, "en tout point illégale", rappelle l’État.
Le représentant de l'État est encore plus agacé par le fait, qu’officiellement, personne ne sait ce qu’abritera le site. La loi prévoit qu’une fois la notification faite au maire, celui-ci se rapprochera du constructeur et que ce dernier disposera de 5 jours pour d’éventuelles remarques. Le procureur de la République, peut être sollicité par la suite. Et si le maire Charles-André Mence, ne fait pas diligence, le préfet pourrait se substituer à lui.
C'est du côté des agriculteurs et plus précisément des producteurs d’aliments pour bétail, qu’il faut se tourner pour peut-être un début de réponse. Une intersyndicale de l’entreprise MNA (Martinique Nutrition Animale), évoque dans un courrier adressé, le 12 avril dernier, au préfet, au procureur, et au président du conseil exécutif de la CTM, la construction "d'une unité de production".
Renseignement pris par les salariés, il s'agit d’une unité de production de grains pour animaux, en concurrence directe avec MNA. L’intersyndicale de l'entreprise demande aux autorités, l’arrêt des travaux avec confiscation du matériel et la démolition de la construction, plus une amende pour défaut de permis de construire sur une zone pas prévue pour accueillir une quelconque production industrielle.
Le dossier pourrait vite devenir encore plus brûlant, avec la mobilisation de certaines associations écologiques, connues pour leur activisme en Martinique.
À la Préfecture c'est la surprise et la colère ! Un contrôle a dû été diligenté sur place avec les services de la Daaf, de la Deal et de la gendarmerie. Un procès-verbal est en cours de rédaction, mais Franck Robine, le préfet, serait tellement "ulcéré" par l’affaire qu’il a ordonné que le document soit prêt très vite, bien avant le délai de deux mois généralement observé dans ce genre de situation. Franck Robine le transmettra au maire de Ducos afin que celui-ci fasse le nécessaire pour stopper net cette construction, "en tout point illégale", rappelle l’État.
Le représentant de l'État est encore plus agacé par le fait, qu’officiellement, personne ne sait ce qu’abritera le site. La loi prévoit qu’une fois la notification faite au maire, celui-ci se rapprochera du constructeur et que ce dernier disposera de 5 jours pour d’éventuelles remarques. Le procureur de la République, peut être sollicité par la suite. Et si le maire Charles-André Mence, ne fait pas diligence, le préfet pourrait se substituer à lui.
À quoi pourrait servir ce bâtiment qui trouble la sérénité ?
C'est du côté des agriculteurs et plus précisément des producteurs d’aliments pour bétail, qu’il faut se tourner pour peut-être un début de réponse. Une intersyndicale de l’entreprise MNA (Martinique Nutrition Animale), évoque dans un courrier adressé, le 12 avril dernier, au préfet, au procureur, et au président du conseil exécutif de la CTM, la construction "d'une unité de production".
Renseignement pris par les salariés, il s'agit d’une unité de production de grains pour animaux, en concurrence directe avec MNA. L’intersyndicale de l'entreprise demande aux autorités, l’arrêt des travaux avec confiscation du matériel et la démolition de la construction, plus une amende pour défaut de permis de construire sur une zone pas prévue pour accueillir une quelconque production industrielle.
Le dossier pourrait vite devenir encore plus brûlant, avec la mobilisation de certaines associations écologiques, connues pour leur activisme en Martinique.