La Jamaïque met en garde contre la traite d'êtres humains. Le ministre de la sécurité nationale s’est exprimé sur le sujet ces derniers jours, à l’occasion du lancement d’une campagne de sensibilisation des jeunes adultes sur cette activité criminelle.
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D’après le ministre de la sécurité nationale (Horace Chang), "la traite des êtres humains est devenue une activité criminelle majeure sur l’île". Ce serait même, selon les statistiques, le troisième trafic le plus lucratif du pays, derrière la drogue et le trafic d'armes. Cette traite humaine gagne du terrain, au moment-même où les pouvoirs publics disent commencer à maîtriser le commerce de la drogue et des armes à feu.
Le constat des autorités jamaïcaines est clair : Les organisations criminelles perdent de l'argent dans les trafics traditionnels de drogue et d’armes à feu. Elles se tournent donc vers d'autres domaines, et le plus lucratif d’entre eux, semble être le trafic d'êtres humains. "Cette pratique doit être considérée comme de l’esclavage moderne", souligne le ministre de la Sécurité.
Une campagne de sensibilisation lancée dans les écoles, devrait faciliter les discussions sur le sujet et surtout, renforcer la prévention des publics les plus exposés. Les personnes soumises à ce trafic, sont contraintes le plus souvent au travail forcé ou à la prostitution. D’après un rapport des Etats-Unis sur la traite humaine en 2018, le gouvernement jamaïcain ne respecterait pas pleinement les normes minimales pour l'élimination de cette pratique, en dépit des efforts entrepris soulignent les auteurs du document.
Ces derniers temps, le gouvernement a en effet multiplié les mesures. Il a notamment augmenté le financement de l'assistance aux victimes. En outre, des procédures opérationnelles standard pour les responsables du travail et des services de santé ont été publiées. Enfin, un amendement a été adopté, visant à renforcer les moyens juridiques des autorités, afin de poursuivre et de condamner les trafiquants.
Un trafic lucratif
Le constat des autorités jamaïcaines est clair : Les organisations criminelles perdent de l'argent dans les trafics traditionnels de drogue et d’armes à feu. Elles se tournent donc vers d'autres domaines, et le plus lucratif d’entre eux, semble être le trafic d'êtres humains. "Cette pratique doit être considérée comme de l’esclavage moderne", souligne le ministre de la Sécurité.
Une campagne de sensibilisation lancée dans les écoles, devrait faciliter les discussions sur le sujet et surtout, renforcer la prévention des publics les plus exposés. Les personnes soumises à ce trafic, sont contraintes le plus souvent au travail forcé ou à la prostitution. D’après un rapport des Etats-Unis sur la traite humaine en 2018, le gouvernement jamaïcain ne respecterait pas pleinement les normes minimales pour l'élimination de cette pratique, en dépit des efforts entrepris soulignent les auteurs du document.
Ces derniers temps, le gouvernement a en effet multiplié les mesures. Il a notamment augmenté le financement de l'assistance aux victimes. En outre, des procédures opérationnelles standard pour les responsables du travail et des services de santé ont été publiées. Enfin, un amendement a été adopté, visant à renforcer les moyens juridiques des autorités, afin de poursuivre et de condamner les trafiquants.