Je déplore les comportements qui ne font qu’exacerber les tensions, et ne permettent pas de dépasser les antagonismes. La réponse ne peut en aucun cas être la violence, et ce venant des deux parties, tant des forces de l’ordre que des manifestants.
Aucune réponse aux problématiques auxquelles nous martiniquais.e.s sommes confrontés aujourd’hui, ne peut naître d’actes de violence.
Précisément, la problématique de l’empoisonnement des terres agricoles par des pesticides durant des années semblait être l’origine de cette énième mobilisation.
Parallèlement, trois manifestants étaient entendus à l’intérieur du bâtiment, suspectés de faits de violence, en particulier les 13 janvier et 15 mai 2020. Des enquêtes sont en cours, ce sur quoi Didier Laguerre a été interpellé, mais l'échange n'a pas duré, car le ton serait monté entre RVN et des agents de sécurité du 1er magistrat.
Je ne veux pas que la ville de Fort-de-France soit le théâtre d’affrontements et de dégradations de biens publics ou privés. Par ailleurs, je ne saurais accepter que des insultes racistes soient proférées à l’égard du peuple Martiniquais.
Le maire a donc lancé un appel à tous les "acteurs" de ces manifestations violentes, pour l’apaisement et le "respect des valeurs humanistes qui nous ont toujours rassemblées" a ajouté Didier Laguerre.