Jean-Jacques Louis-Sidney agriculteur et éleveur sur des terres labellisées zéro chlordécone à Saint-Joseph

Reportage William Zébina et Marc Calmo ©MartiniqueLa1ere
Rencontre dans la rubrique "Fondok" avec Jean-Jacques Louis-Sidney. Cela fait plus de 20 ans que cet ancien comptable a décidé de changer de vie pour devenir agriculteur. Aujourd’hui, il pratique la polyculture et l’élevage sur des terres labellisées zéro chlordécone et sans utiliser de produit chimique.

Dès l’enfance, Jean-Jacques est entouré d’animaux, car ses parents possèdent des poules et des moutons. C’est en allant en vacances chez ses grands-parents à la campagne de Rivière-Pilote qu’il tombe amoureux de la nature. Il prend grand plaisir à aller dans le jardin récolter des ignames et autres fruits et légumes ou encore jouer à l’aventurier sous les bois.

Un jour, fatigué de son travail de comptable, il décide de travailler au contact de la nature. Il passe alors son brevet professionnel agricole polyculture et élevage au CFPPA du Lorrain.

Jean-Jacques Louis-Sidney pratique la polyculture et l’élevage sur des terres labellisées zéro chlordecone.

Jean-Jacques est, aujourd’hui, à la tête d’une ferme installée sur 5 hectares au quartier Presqu’île. L’agriculteur passionné loin de l’agriculture intensive est un partisan de l’agroécologie. Il tente de reproduire ce que fait la nature en associant les cultures. Chez lui, la laitue côtoie l'épinard pays, l’aubergine est entremêlée à la courgette et au milieu de tout cela trône un goyavier, un papayer notamment.

Cochons, poule, cabri, canard, Jean-Jacques Louis-Sidney est également éleveur.

Jean-Jacques n’utilise pas d’engrais de synthèse, il a des animaux, cochons, poule, cabri, canard et c’est le fumier produit par ses bêtes qui permet d’enrichir le sol pour ses plantations. Le fermier transforme aussi ses produits, en réalisant, des jus, préparations cuisinées, qu’il propose dans des paniers pour accompagner ses fruits et légumes.

Il les sert également à des visiteurs qui viennent camper chez lui, car il fait aussi de l’agritourisme. Pour Jean-Jacques, c’est un moyen d’augmenter ses revenus pour que sa ferme soit viable tout en partageant son savoir et sa passion.