Jean-Philippe Nilor, un député qui se veut serein

Tout en étant mesuré dans ses propos, Jean-Philippe Nilor s’essaie au lange de vérité. Il admet qu’il existe des divergences au sein du MIM, dont certaines ont été rendues publiques. "Mais pas de mon fait", précise-t-il.

Des divergences illustrant, selon lui, des débats normaux au sein d’une formation politique, et qui n’appellent pas à une dissidence ou à une scission. Il n’envisage pas une telle extrémité, sachant qu’il s’estime légitime pour exprimer, en interne, des points de vue différents de ceux du président du MIM, Alfred Marie-Jeanne.
Parlementaire depuis juin 2012, siégeant dans le groupe Gauche démocrate et républicaine, il fait montre d’une certaine expérience, n’hésitant pas à intervenir sur les sujets de préoccupations de la population. Laquelle ne limite pas à sa circonscription électorale du Sud, Nilor se voulant "le député de la Martinique entière".

Précisément à quoi sert-il d’être un député indépendantiste ? Une question rarement abordée à laquelle il a souhaité donner une réponse claire.
Jean-Philippe Nilor est également revenu sur l’épisode des actuelles coulées de boues au Prêcheur. Et plus largement, sur l’exposition de notre île et de notre archipel aux risques naturels.
Jean-Philippe Nilor a également déclaré qu’il s’attellera à améliorer la proposition de loi sur la modification des règles de l’indivision successorale. Un texte dont le rapporteur est le député (Nouvelle gauche) Serge Letchimy. Cette proposition vise à remplacer la règle de l’unanimité par celle de la majorité lors du partage d’une succession entre héritiers. Un texte adopté par l’ensemble des quatre députés de Martinique.

"Face à la 1ère" est un programme diffusé en direct sur notre site internet le vendredi à 14 heures (heure de Martinique) puis en différé sur notre antenne radio le dimanche à 12 heures. Il est également disponible en podcast.