Jenny Dulys-Petit maire du Morne-Rouge en Martinique, menacée par un homme armé

Jenny Dulys-Petit mairesse du Morne-Rouge.
Les faits se sont déroulés le lundi 7 septembre 2020 dans une résidence de la commune. Jenny Dulys-Petit a été menacée par un jeune armé d’une barre de fer et d’un couteau. L’agresseur a été condamné à 3 mois de prison ferme.
C’est lors de sa tournée habituelle de fin de journée dans les quartiers, que Jenny Dulys-Petit s’est retrouvée vers 18h, lundi 7 septembre, face à un jeune de la résidence Claude Boyer à Savane-Petit. L’homme était armé d’une barre à mine et d’un couteau.
 

Mon mari Pierre Petit et moi, étions à l’intérieur de la voiture. Nous avons rapidement bloqué les portes et fait monter les vitres, puis j’ai tout de suite appelé le cousin de l'agresseur, qui est agent de surveillance de la voie publique à la mairie.
Il est arrivé sur le champ et a réussi à désarmer le jeune homme.

(Jenny Dulys-Petit)


Le maire du Morne-Rouge a porté plainte contre son agresseur qui aurait des antécédents psychiatriques, et ferait l’objet de plusieurs plaintes pour récidives et vols. L’individu a été interpellé et incarcéré, à la suite d’une comparution immédiate. Il a écopé d'une peine de 3 mois de prison ferme.

Suite à cette mésaventure, la mairesse péléenne en sa qualité d’élue de la République, a reçu entre autres, le soutien du préfet du territoire (Stanislas Cazelles), et d’un membre du cabinet du ministre des Outre-mer (Sébastien Lecornu).
 

Un précédent


Il y a quelques semaines, la chef d’édilité du Morne-Rouge avait déjà été la cible d’une autre agression.
 

Un homme furieux s’est présenté un lundi matin en mairie avec un coutelas, parce qu’il était privé d’eau potable.
En mon absence, il a arraché la plaque de stationnement réservée au maire, avant de s’en prendre à une stèle située derrière le monument aux morts de la ville. J’ai dû porter plainte pour dégradation de biens publics.

(Jenny Dulys-Petit)

L'écharpe tricolore de maire

Des élus régulièrement pris à partie


Depuis quelques temps, plusieurs élus de proximité, en particulier des maires, sont souvent pris à partie. Selon les derniers chiffres du ministère de l’intérieur publiés le 8 août 2020 dans le Journal Du Dimanche, 233 élus locaux ont été agressés depuis le début de cette année. Ces chiffres relayés sur huffingtonpost.fr, remontent jusqu’en 2016.

Dans l’un de ses volets, la loi "engagement et proximité "promulguée le 27 décembre 2019, accorde notamment de nouveaux pouvoirs de police aux maires, afin de lutter contre les incivilités.