Le "Blue Whale Challenge" interdit dans les écoles

Le "Blue Whale Challenge" se propage de manière virale sur les réseaux sociaux.
La rectrice de l'académie de la Martinique a adressé un courrier aux chefs d'établissement afin de les alerter sur le "Blue Whale Challenge". Un "jeu" de cinquante défis journaliers jusqu'au suicide qui se propage sur les réseaux sociaux.
Ce courrier adressé aux chefs d'établissement ainsi qu'à leurs adjoints par la rectrice de l'académie de la Martinique, est un document interne nous précise le service presse de l'académie.  
Dans son courrier en date du 23 mars 2017, Beatrice Cormier, rectrice de l'académie de Martinique demande aux chefs d'établissement "de proscrire de la manière la plus ferme la pratique du jeu dans leur établissement". La rectrice précise aux responsables des écoles "d'avoir une vigilance sur les jeunes placés sous leur responsabilité et particulièrement ceux qui seraient les plus vulnérables" écrit-elle.
Cette précaution viendrait du ministère de l'Éducation nationale qui aurait adressé un message de vigilance, en toute discrétion à tous les rectorats de France, afin de ne pas faire la publicité du "jeu" et ainsi favoriser sa propagation.

Parti de Russie, le "jeu" s'est répandu via les réseaux sociaux 

Le "Blue Whale Challenge" ou "challenge de la baleine bleue" est un "jeu" de défis sur cinquante jours accompagné d'un "tuteur" sur les réseaux sociaux. Si au début, les défis sont simples comme dessiner une baleine, au fur et à mesure ils deviennent de plus en plus dangereux, jusqu'au suicide.
En Russie, le "Blue Whale Challenge" serait responsable de 130 suicides en six mois. En France aucun décès, mais des soupçons de tentative ont été révélés. 
"Nous n'avons pas été alerté, et n'avons aucun retour de cette pratique en Martinique" indique Gérard Laguerre, président de l'Union des Parents d'Élèves de Martinique "nous approuvons la démarche du rectorat pour inciter à la vigilance".

Des signes de participation au "Blue Whale Challenge" comme l’endormissement ou des scarifications sont à surveiller.