Plusieurs établissements scolaires ont été fermés ou perturbés ce jeudi (4 avril 2019), du fait de la mobilisation des enseignants contre la réforme Blanquer. En Martinique, SNUIPP FSU, SE UNSA et FO ont répondu à l'appel national. Les organisations syndicales dénoncent la fusion école-collège.
Les enseignants affiliés au SNUIPP FSU se sont donnés rendez-vous ce matin (jeudi 4 avril 2019), au rond-point de Brasserie Lorraine, au Lamentin. Tous vêtus de noir, ils ont distribué des tracts aux automobilistes afin de leur exprimer leurs inquiétudes sur l’avenir de l’école.
La réforme Blanquer prévoit de regrouper les écoles avec les collèges. Pour les enseignants, c’est une aberration. De nombreuses questions persistent notamment sur le devenir du directeur d’école.
D’autres mesures font également grincer parmi les enseignants. Ils estiment que la réforme Blanquer porte atteinte à leur liberté d’expression.
Les enseignants affiliés au SE-UNSA et à FO se sont rendus au Rectorat, à Schoelcher, pour une rencontre avec une délégation de l’académie.
Les points de revendication sont les mêmes.
Pour ce qui est de la fusion école-collège, trois communes sont déjà concernées en Martinique : Fort-de-France, (l’école de Godissart), le Gros Morne et les Anses d’Arlet.
Le regroupement des établissements scolaires va s’opérer dès la rentrée prochaine, à moins que le gouvernement ne revoie sa copie. Les syndicats ont prévu de maintenir la pression et réclament le retrait pur et simple du texte.
Le rectorat de l’île, estime la participation à cette mobilisation à 23,7%.
La réforme Blanquer prévoit de regrouper les écoles avec les collèges. Pour les enseignants, c’est une aberration. De nombreuses questions persistent notamment sur le devenir du directeur d’école.
Enseignants
Liberté d'expression
Les points de revendication sont les mêmes.
Réforme Blanquer
Le regroupement des établissements scolaires va s’opérer dès la rentrée prochaine, à moins que le gouvernement ne revoie sa copie. Les syndicats ont prévu de maintenir la pression et réclament le retrait pur et simple du texte.
Le rectorat de l’île, estime la participation à cette mobilisation à 23,7%.