Près de 80 kinésithérapeutes de Martinique ont manifesté sur la route avant de se rendre à l'Agence Régionale de Santé à Fort-de-France. Ils sont opposés un arrêté ministériel qui permet aux chiropraticiens de réaliser les mêmes actes.
"Macron pense à Brigitte quand elle aura sa tendinite", scandaient les kinésithérapeutes mobilisés ce jeudi 5 juillet. Ils sont partis du Rond-point de l’Incinérateur de Dillon, puis ont marché vers l’Agence Régionale de Santé à la Pointe des Grives à Fort-de-France.
En ligne de mire, un arrêté qui permet aux chiropraticiens de réaliser la quasi-totalité des actes de kinésithérapie. "On arrive à une marchandisation du soin comme cela est le cas dans certains pays européens comme l'Angleterre et en plus il n'y a pas cette garantie de rééducation puisque cela est propre au kinésithérapeute. Ces professionnels qui ne sont pas des professionnels de santé sont formés en thérapie manuelle, mais non en rééducation comme nous", affirme Gabriel Louis-Achille masseur kinésithérapeute. Une délégation a été reçue à l'Agence Régionale de Santé en milieu de journée. Une rencontre qui a permis de présenter les problèmes et durant laquelle certains engagements ont été pris.
"Le directeur de la CGSS a pris note de toutes nos doléances et de tous les dysfonctionnements. Il devrait mettre toute son énergie afin que ce soit réglé dans les délais les plus rapides. Une rencontre jugé positive, mais qui ne s'arrêtera pas là puis que nous devons les voir en commission socioprofessionnelle en septembre. Donc si ces mêmes questions ne sont pas réglées, d'ici deux mois, elles reviendront sur le tapis et on verra les suites à donner", avoue Alex Aurore le président de la section Martinique de la fédération française des masseurs et Kinésithérapeute.
Les kinés en colère
En ligne de mire, un arrêté qui permet aux chiropraticiens de réaliser la quasi-totalité des actes de kinésithérapie. "On arrive à une marchandisation du soin comme cela est le cas dans certains pays européens comme l'Angleterre et en plus il n'y a pas cette garantie de rééducation puisque cela est propre au kinésithérapeute. Ces professionnels qui ne sont pas des professionnels de santé sont formés en thérapie manuelle, mais non en rééducation comme nous", affirme Gabriel Louis-Achille masseur kinésithérapeute. Une délégation a été reçue à l'Agence Régionale de Santé en milieu de journée. Une rencontre qui a permis de présenter les problèmes et durant laquelle certains engagements ont été pris.
"Le directeur de la CGSS a pris note de toutes nos doléances et de tous les dysfonctionnements. Il devrait mettre toute son énergie afin que ce soit réglé dans les délais les plus rapides. Une rencontre jugé positive, mais qui ne s'arrêtera pas là puis que nous devons les voir en commission socioprofessionnelle en septembre. Donc si ces mêmes questions ne sont pas réglées, d'ici deux mois, elles reviendront sur le tapis et on verra les suites à donner", avoue Alex Aurore le président de la section Martinique de la fédération française des masseurs et Kinésithérapeute.