L'écologiste Florent Grabin estime que l'État doit reprendre la main dans la gestion de l'eau en Martinique

Florent Grabin de l'association Puma (Pour Une Martinique Autrement) lors de l'émission Sa zot ka di du vendredi 12 avril.
Alors même que des coupures d'eau surviennent plus fréquemment depuis plusieurs jours, la question du chantier de la réfection du réseau d'eau potable se pose toujours et encore. Mais ce chantier ne serait-il pas trop important au regard des moyens budgétaires des Communautés d'agglomérations et de la CTM ?

Ne faudrait-il pas aller chercher les financements ailleurs et remettre l'État plus au centre des moyens à mettre en œuvre pour rénover le réseau de production et de distribution d'eau ?

C'est la proposition iconoclaste formulée par Florent Grabin de l'association Puma (Pour Une Martinique Autrement), dans l'émission Sa zot ka di de ce vendredi 12 avril.

Non sans avoir rappelé que depuis plusieurs années, la sonnette d'alarme a été tirée et que des travaux plus importants de modernisation du circuit de production, de distribution et de stockage sont réclamés à tue-tête, par des associations écologistes et autres associations d'usagers de l'eau.

L'association Puma, évoque aussi un devoir de réparation vis-à-vis de la population dans lequel l'État et l'Europe en fin de course, ont leurs rôles à jouer, compte tenu des sommes colossales à investir.

Un recours au Partenariat Public Privé est aussi évoqué.