Eugène Mona, l’artiste aux pieds nus, a marqué de son empreinte indélébile la musique traditionnelle martiniquaise. 32 ans après sa disparition (le 21 septembre 1991), la musique du chanteur flûtiste aux pieds nus continue à vivre, grâce aux reprises et/ou réadaptations de plusieurs de ses compositions.
"Face à face"... version Céline Flériag
Céline Flériag est une fervente défenseure de la musique traditionnelle martiniquaise depuis le début de sa carrière. La chanteuse a été parmi les premiers à reprendre des titres de Mona, dont le morceau "visionnaire" intitulé "face à face".
Céline Flériag reprenant le titre Blanc Mange)
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Max Mona chante Eugène Mona
Comme son père Eugène Mona, Max chante "avec foi et force". Lui qui a commencé sa carrière à 33 ans, a fait le choix de créer sa propre identité musicale. Mais en parallèle, il chante aussi son père.
E.sy Kennenga ravive "la chandelle"
E.sy Kennenga a grandi dans un foyer qui respirait la musique, avec une mère choriste et un père mélomane qui a eu la chance d'être ingénieur du son sur certains spectacles de Mona. La transmission s'est donc faite naturellement. Avec sa guitare, il prend plaisir à interpréter "la chandelle".
La chandelle d'Eugène Mona
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"Monla wo"... sur les traces de Mona
La musique des mornes c'est aussi le registre de "Monla wo", un nouveau groupe martiniquais, dont les membres et son leader Désir Pontat, ne se privent pas d'interpréter Eugène Mona.
Perle Lama propose un pot-pourri
La chanteuse Perla Lama est fan elle aussi, d'où le pot-pourri qu'elle a réalisé en guise d'hommage à Mona.
Max Téléphe, un inconditionnel du chanteur disparu
L’ex-membre de Taxi Kréol Max Télèphe, est un artiste aux multiples talents. Il est chanteur, flûtiste, comédien et surtout très inspiré depuis ses débuts par Eugène Mona.
Tony Polomack, toujours sur les traces de Mona
Entre son premier groupe de quartier "Banbou-la" à Morne-Capot au Lorrain et son expérience guyanaise avec "Gwamaguy", l'artiste martiniquais est resté sur les traces de Mona. Il se décrit lui-même comme "le défenseur des œuvres de l'homme aux pieds nus".
Dans son répertoire, il rend toujours hommage systématiquement sur scène à son aîné flûtiste.
De son vivant, Eugène Mona caressait l'espoir de monter un "big band". Il en a rêvé et Tony Chasseur l'a fait, avec son opération "MizikOpeyi" (cf. vidéo en ouverture de cet article).
Avec les arrangements du pianiste Thierry Vaton, l'orchestre donne une autre dimension aux interprétations de Mona et le public en raffole, preuve que l'œuvre de ce dernier perdure dans le temps.