Sans surprise, le volet recettes du budget de l’Etat a été adopté par une large majorité de députés, mardi 20 octobre 2020. Les comptes de l’Etat sont plus que jamais dans le rouge en raison de la persistance de la crise sanitaire. Comment s’en sortir ?
L’Assemblée nationale a adopté à une large majorité (mardi 20 octobre 2020), la première partie du projet de loi de finances pour 2021, consacrée aux recettes de l’Etat, qui prévoit la baisse de 10 milliards d’euros des impôts de production des entreprises pour relancer l’économie.
Un budget marqué par une diminution des ressources. Son déficit va augmenter de 67 milliards d’euros sur les deux prochaines années, selon des prévisions établies avant le rebond de l’épidémie.
La dette de l’Etat se monte à 116% du produit intérieur brut. Quand la richesse totale produite - ou le produit intérieur brut, le PIB - est de 100, le montant des dépenses publiques est de 116. La France vit au-dessus de ses moyens. Une situation vieille de plus de trente ans, mais la situation s’aggrave.
La pandémie de coronavirus est à l’origine directe du ralentissement de l’activité économique, et donc, de la baisse des ressources de l’Etat. Les fermetures d’entreprises et la destruction d’emplois ont un impact quasiment immédiat sur les comptes publics.
Les impôts payés par les entreprises sont en diminution de 10 milliards d’euros. Qui dit baisse de la production dit baisse des cotisations sociales perçues par les organismes de protection sociale. Le déficit de la branche Maladie de la Sécurité Sociale va exploser, à 19 milliards d’euros.
L’imagination est convoquée pour trouver les palliatifs à l’augmentation des déficits. Le plan de relance d’un montant de 100 milliards est financé à 40% par l’Union européenne. Il faut trouver les 60% restants. Où les trouver, sinon par des prêts sur le marché financier ?
L’argent n’est pas magique. Quand il est emprunté, il est remboursé par le biais du budget de l’Etat. Lequel est bâti sur les impôts et taxes en tous genres, acquittés par les contribuables et les consommateurs. Il y a fort à parier que la hausse du chômage va impliquer un déport de l'effort fiscal vers ceux qui ont la chance d’avoir un emploi.
Ils seront sollicités pour renflouer les caisses. Comme d’habitude, mais cette fois avec une pression maximale en raison de cette fichue pandémie qui dure. L’Etat ne peut pas rester indéfiniment en faillite virtuelle comme aujourd’hui. Il fera appel à nous.
Un budget marqué par une diminution des ressources. Son déficit va augmenter de 67 milliards d’euros sur les deux prochaines années, selon des prévisions établies avant le rebond de l’épidémie.
La dette de l’Etat se monte à 116% du produit intérieur brut. Quand la richesse totale produite - ou le produit intérieur brut, le PIB - est de 100, le montant des dépenses publiques est de 116. La France vit au-dessus de ses moyens. Une situation vieille de plus de trente ans, mais la situation s’aggrave.
La pandémie de coronavirus est à l’origine directe du ralentissement de l’activité économique, et donc, de la baisse des ressources de l’Etat. Les fermetures d’entreprises et la destruction d’emplois ont un impact quasiment immédiat sur les comptes publics.
Les impôts payés par les entreprises sont en diminution de 10 milliards d’euros. Qui dit baisse de la production dit baisse des cotisations sociales perçues par les organismes de protection sociale. Le déficit de la branche Maladie de la Sécurité Sociale va exploser, à 19 milliards d’euros.
S’endetter pour éviter la faillite
L’imagination est convoquée pour trouver les palliatifs à l’augmentation des déficits. Le plan de relance d’un montant de 100 milliards est financé à 40% par l’Union européenne. Il faut trouver les 60% restants. Où les trouver, sinon par des prêts sur le marché financier ?
L’argent n’est pas magique. Quand il est emprunté, il est remboursé par le biais du budget de l’Etat. Lequel est bâti sur les impôts et taxes en tous genres, acquittés par les contribuables et les consommateurs. Il y a fort à parier que la hausse du chômage va impliquer un déport de l'effort fiscal vers ceux qui ont la chance d’avoir un emploi.
Ils seront sollicités pour renflouer les caisses. Comme d’habitude, mais cette fois avec une pression maximale en raison de cette fichue pandémie qui dure. L’Etat ne peut pas rester indéfiniment en faillite virtuelle comme aujourd’hui. Il fera appel à nous.