Une déléguée syndicale de Martinique Catering, société de restauration collective, est en arrêt de travail, "après avoir été victime d'une agression", jeudi (7 juillet), de la part d’agents de la Police de l’Air et des Frontières, lors d'un mouvement de grève. La CGTM va porter plainte.
•
Samedi matin, à la Maison des Syndicats, à Fort-de-France, placée entre deux responsables syndicaux de la CGTM, Rosietta Arneton porte une minerve. L’une des séquelles de cette agression dont cette déléguée du personnel dit avoir été victime, jeudi, en fin d’après-midi (7 juillet).
Elle et plusieurs collègues s’apprêtent à manifester sur leur lieu de travail, quand une vingtaine d’agents de la Police de l’Air et des Frontières entrent dans l’entreprise et "brutalisent" plusieurs grévistes, selon le syndicat. Rosietta s’en sort avec plusieurs blessures et douleurs au cou, aux côtes, et à la poitrine. Arrêtée pour au moins cinq jours, l’intéressée semble encore sonnée.
Mais ce qui interpelle le plus la CGTM, c’est la facilité avec laquelle les autorités ont pu pénétrer dans l’entreprise. Ce qui fait dire à son secrétaire général, Louis Maugée, qu'il y a eu "complicité". Louis Maugée s’interroge, par ailleurs, sur le rôle tenu par le Préfet dans cette affaire. La direction de Martinique Catering, elle, n'a toujours pas réagi. Une plainte sera déposée par le syndicat.
Elle et plusieurs collègues s’apprêtent à manifester sur leur lieu de travail, quand une vingtaine d’agents de la Police de l’Air et des Frontières entrent dans l’entreprise et "brutalisent" plusieurs grévistes, selon le syndicat. Rosietta s’en sort avec plusieurs blessures et douleurs au cou, aux côtes, et à la poitrine. Arrêtée pour au moins cinq jours, l’intéressée semble encore sonnée.
Le syndicat s'interroge sur le rôle du préfet
La mobilisation de jeudi dernier est la dernière menée, à ce jour, par le personnel. Il veut intégrer la prime de vie chère d'un montant de 125 euros au salaire de base. Le but est d'en faire un acquis avant l'arrivée programmée de nouveaux investisseurs dans le capital. Mais la direction ne l’entend pas de cette oreille !Mais ce qui interpelle le plus la CGTM, c’est la facilité avec laquelle les autorités ont pu pénétrer dans l’entreprise. Ce qui fait dire à son secrétaire général, Louis Maugée, qu'il y a eu "complicité". Louis Maugée s’interroge, par ailleurs, sur le rôle tenu par le Préfet dans cette affaire. La direction de Martinique Catering, elle, n'a toujours pas réagi. Une plainte sera déposée par le syndicat.