Autrefois juriste, Anna-Maria fait aujourd’hui dans le vegan. Une reconversion poussée par la crise Covid.
J’ai une spécialisation en droit de la concurrence et de la consommation et un autre Master 2 en management international du transport aérien et du tourisme.
Anna-Maria Montlouis-Félicité, traiteur vegan
Le vegan a le vent en poupe, notamment en Europe. La jeune femme expose pour la première fois une partie de sa production à Dillon.
C’est ma toute première fois puisque je voulais vraiment montrer qu’un stand vegan en Martinique, c’est possible. Il y a un double objectif. Le premier, c'est la visibilité pour montrer qu’il y a du vegan en Martinique. On n’est pas nombreux, mais au moins, j’ai fait l’effort d'être présente.
La crise Covid a aussi changé la vie de Charles-Henry Louet.
J’ai fait une dizaine d’années dans le marketing relationnel en partenariat avec une société américaine. Il s’avère qu’il y a eu la période Covid. C’était une période incubatrice en quelque sorte pour un projet un peu fou : sortir un alcool. Donc, ça a mûri pendant cette période. Ensuite, on s’est lancé quand ça a été possible.
Charles-Henry Louet, chef d'entreprise
Le jeune chef d'entreprise fait aussi ses premiers pas dans une foire expo.
On fait découvrir le produit. On a déjà pas mal d’entreprises en Martinique qui jouent le jeu au travers des épiceries fines, des caves, donc ça se passe très bien. Mais, ce sont des événements qui sont assez incontournables. Il faut participer à la Foire Expo, comme la Foire de Paris. Le chiffre d’affaires n’est pas important, mais ça couvre quand même notre investissement.
Christian Rilos, un artisan qui a déjà une certaine expérience en Martinique s’est lui aussi laissé tenter cette année.
C’est une opportunité pour que je fasse connaître aux gens ce qu’on m’a fait connaître. Dans mes savons, il y a des herbes c’est pour ça que mes savons sont particuliers.
La Foire expo de Dillon qui s’achève dimanche (21 avril) regroupe 80 secteurs d’activités et près de 200 exposants.