La gestion de la crise sanitaire, un processus ininterrompu pour la CTM

Conférence du conseil exécutif de la CTM (9 septembre 2020).
Après quelques semaines de trêve, le conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique a repris ses visioconférences de presse du mercredi portant sur sa gestion de la crise sanitaire. L’occasion de faire le point sur les actions de la collectivité dans ce domaine.
"Le nombre de cas positifs au Covid-19 explose, donc la vigilance s’impose", assure Alfred Marie-Jeanne. Le respect des gestes barrière est plus que jamais nécessaire, ajoute le président du conseil exécutif. Pas question pour la CTM de relâcher ses efforts de prévention. Surtout que nous sommes parvenus à un nombre record de malades de la dengue, indique Francis Carole, chargé de la santé. Ce qui n’empêche pas la collectivité de venir en aide aux entreprises. Près de 8 millions d’euros ont déjà été distribués ou sont en voie de l’être aux 7 000 demandeurs. Ce qui fait dire au président Marie-Jeanne que les services de la CTM ne chôment pas.

D’autant qu’il faudra utiliser à bon escient les ressources nouvelles dégagées par la CTM. En charge du budget, Miguel Laventure rappelle le vote de crédits pour un montant de 265 millions d’euros, le 31 juillet 2020. Une somme comprenant un l’emprunt de 210 millions d’euros qu’il convient de mobiliser progressivement selon les besoins réels. "ll ne sert à rien de payer des intérêts sur un prêt qui n’est pas utilisé", précise-t-il.
 

Terrain de Séguineau : "Je n’obéirai à aucun diktat"


Le président du conseil exécutif a également indiqué que l’heure n’est pas venue de tirer un bilan de la mission humanitaire des médecins cubains. Il a précisé que la CTM est venu en appui d’une demande très forte des médecins du CHU et de la clinique Saint-Paul. Ces praticiens venus de La Havane exercent leur mission selon un calendrier validé par les établissements hospitaliers.

S’exprimant enfin sur le terrain de Séguineau, Alfred Marie-Jeanne réaffirme : "Je n’obéirai à aucun diktat". Une référence à la décision des élus de l’assemblée d’acquérir cette parcelle de trois hectares au prix de 225 000 euros réclamé par son propriétaire.

Le président du conseil exécutif précise que la collectivité ne peut pas acheter un bien à un prix plus élevé que celui fixé par les services de l’Etat. Il y va de sa responsabilité personnelle, en cas éventuel de comblement de passif, par exemple.