La Pointe-Marin à Sainte-Anne retrouve des couleurs. Beaucoup de personnes viennent s'y baigner. Et pour cause, depuis plusieurs mois, le parking est redevenu gratuit. Mais les commerçants n'en profitent pas pleinement.
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Ce dimanche (24 juillet), la plage de la Pointe-Marin à Sainte-Anne est prise d'assaut. Depuis que l’accès est redevenu gratuit il y a plusieurs mois, la plage regorge de monde. Ils viennent en famille de toute la Martinique du Lorrain, du Gros-Morne, du centre et des communes voisines du Sud. "Le fait que ce soit gratuit, on n'a pas à se prendre la tête, on vient, on rentre. On fait nos affaires, on n'a pas à regarder l'heure", explique une baigneuse. "Ça coûtait très cher, et même en mettant la voiture à l'extérieur, on prenait des amendes", raconte cet homme. "Ça ne me dérangeait pas au fond", tempère une femme. "Vu que l'on a accès à des douches, à des toilettes, même si elles ne sont pas toujours très bien tenues, moi je comprenais que l'on pouvait avoir accès à un service et donc il faut payer pour cela".
Si le libre accès profite à la population, les professionnels eux font grise mine. La plage est bondée mais les restaurants à l’heure du déjeuner sont quasiment vides. "Les gens étaient organisés, ils savaient que nous donnions des tickets. Donc ils venaient manger", raconte Avelyne. "Maintenant, les gens arrivent sur la plage : ils ont leur gamelle, leur table. Nous, on souffre un peu plus".
Lors de la mise en place du péage de la Pointe-Marin, les restaurateurs criaient au sabotage. Aujourd’hui, ils se plaignent encore mais cette fois de la gratuité du site. Le mal serait-il plus profond qu’une simple barrière ? Ces professionnels espèrent que la municipalité saintannaise réalisera un plan de relance de l’activité à la Pointe-Marin pour qu’enfin, ils puissent sortir la tête de l’eau.
Si le libre accès profite à la population, les professionnels eux font grise mine. La plage est bondée mais les restaurants à l’heure du déjeuner sont quasiment vides. "Les gens étaient organisés, ils savaient que nous donnions des tickets. Donc ils venaient manger", raconte Avelyne. "Maintenant, les gens arrivent sur la plage : ils ont leur gamelle, leur table. Nous, on souffre un peu plus".
Réduction de personnel
Face à cette situation, Avelyne a réduit son personnel. "La saison de janvier à mars, j'avais dix personnes. Cette saison, juillet/août, l'activité a beaucoup baissé. J'ai dû réduire mon personnel depuis le mois de mars. Et là, je suis passée à une personne en cuisine, deux personnes en salle, deux personnes au snack. Au total, ça fait cinq salariés".Lors de la mise en place du péage de la Pointe-Marin, les restaurateurs criaient au sabotage. Aujourd’hui, ils se plaignent encore mais cette fois de la gratuité du site. Le mal serait-il plus profond qu’une simple barrière ? Ces professionnels espèrent que la municipalité saintannaise réalisera un plan de relance de l’activité à la Pointe-Marin pour qu’enfin, ils puissent sortir la tête de l’eau.