Le ciment, le bois, la ferraille… les prix de tous ces matériaux dédiés à la construction de logements connaissent en ce moment une augmentation significative. La crise sanitaire mondiale en cours depuis 2020 et aujourd’hui la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’y sont pas étrangères.
Conséquences : les professionnels du BTP en général et singulièrement les opérateurs sociaux habilités à accompagnés la rénovation de l’habitat des foyers modestes sont impactés.
C’est le premier secteur qui va être impacté directement par la hausse des matériaux, puisqu’il y a des barèmes et beaucoup d’entreprises refusent d’effectuer les travaux à cause des nombreux frais généraux en appliquant la grille des tarifs des opérateurs. Car ceux-ci sont souvent en-deçà de la réalité (…). Et donc avec la hausse des prix des matériaux, déjà que les entrepreneurs ne se bousculaient pas pour aller faire du logement social, eh bien maintenant, beaucoup d'entreprises iront à reculons. Et ce sont les foyers modestes qui vont encore en pâtir.
Hervé Etilé - président de la FFBM (Fédération Française du Bâtiment en Martinique)
Depuis 1996, des opérateurs sociaux contribuent à la politique de l’habitat, menée par l’Etat et les collectivités locales. Ces sont des producteurs de logements sociaux via l’Aide à l’Amélioration de l’Habitat (AAH) et de logements Evolutifs Sociaux (LES). A ce titre, "ils contribuent à l’insertion par le logement et luttent contre l’exclusion sociale". Seuls les organismes agréés et reconnus auprès des services de l’Etat (la préfecture en l’occurrence), peuvent mener cette mission d’opérateur social.
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