L'histoire de la traite, de l’esclavage, de la colonisation et des indépendances. Comment est-elle enseignée ? Quelle place lui accorde-t-on dans les programmes scolaires ? Après les événements du 22 mai et de juillet, la question a fait débat.
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Dans une classe de 4e au collège de Terreville à Schoelcher, c'est le premier cours de la matinée. Les élèves ont remplacé le professeur au tableau.
Plus qu’un exposé classique, il s’agit ici d’une tâche complexe avec un support visuel et des mots clés sur la première partie du programme. Un programme consacré au développement du commerce maritime atlantique au 18e siècle et aux "esclavisés". Un terme qui remplace désormais le mot esclave.
(Re)voir notre reportage avec Marc-François Calmo, Guilhem Fraissinet et François Marlin.
- Loriane Zacharie professeure certifiée histoire et géographie
- David Maillard historien et co-fondateur festival les révoltés du monde
- Coralie Thérésine, élève de terminale
- Frédérique Hannequin inspectrice d'academie
Développer un esprit de synthèse et se plonger dans une réalité de l’histoire martiniquaise. L’objectif est double.
Le programme de 4e porte sur la traite des noirs, sur l’esclavage, la colonisation et les abolitions. Un programme similaire est enseigné essentiellement en première. Il y est question entre autres, de l’empire colonial français. La départementalisation, la décolonisation, sont abordées en classe de terminale.
Au lycée de Bellevue (Fort-de-France), exceptionnellement, ce jour-là, l’amphithéâtre réunit 3 classes de terminale. Le grand écran remplace le tableau académique. Le cours de l’après-midi est un documentaire sur la décolonisation dans le cadre du festival "les révoltés du monde".
Ce documentaire diffusé également sur une chaîne nationale sert donc de support pédagogique. C'est aussi et surtout une occasion de débattre de questions brûlantes d’actualité.
Le rectorat s’est saisi de la question de la nécessaire adaptation des programmes scolaires comme la loi la lui autorise. Une adaptation qui date de la loi Taubira de 2001.
Plus qu’un exposé classique, il s’agit ici d’une tâche complexe avec un support visuel et des mots clés sur la première partie du programme. Un programme consacré au développement du commerce maritime atlantique au 18e siècle et aux "esclavisés". Un terme qui remplace désormais le mot esclave.
(Re)voir notre reportage avec Marc-François Calmo, Guilhem Fraissinet et François Marlin.
dossier de la rédaction sur l'enseignement de l'histoire
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Interviennent dans le reportage :- Loriane Zacharie professeure certifiée histoire et géographie
- David Maillard historien et co-fondateur festival les révoltés du monde
- Coralie Thérésine, élève de terminale
- Frédérique Hannequin inspectrice d'academie
Développer un esprit de synthèse et se plonger dans une réalité de l’histoire martiniquaise. L’objectif est double.
Le programme de 4e porte sur la traite des noirs, sur l’esclavage, la colonisation et les abolitions. Un programme similaire est enseigné essentiellement en première. Il y est question entre autres, de l’empire colonial français. La départementalisation, la décolonisation, sont abordées en classe de terminale.
Le rectorat adapte le programme à la demande d'aujourd'hui
Au lycée de Bellevue (Fort-de-France), exceptionnellement, ce jour-là, l’amphithéâtre réunit 3 classes de terminale. Le grand écran remplace le tableau académique. Le cours de l’après-midi est un documentaire sur la décolonisation dans le cadre du festival "les révoltés du monde".
Ce documentaire diffusé également sur une chaîne nationale sert donc de support pédagogique. C'est aussi et surtout une occasion de débattre de questions brûlantes d’actualité.
Le rectorat s’est saisi de la question de la nécessaire adaptation des programmes scolaires comme la loi la lui autorise. Une adaptation qui date de la loi Taubira de 2001.