La jeune génération du jazz dans l'émission "le siècle en face" sur Martinique la 1ere

On a tendance à dire que la jeune génération ne s’intéresse pas au jazz. C’est faux.

Depuis (2014), ce festival né d’une ambition de Christian Boutant et une bande de copains est managé par des jeunes avec une programmation qui cible ce public.

Le festival "Biguine Jazz" qui devait fêter son 18e anniversaire en 2020 n'a pas été organisé compte tenu des conditions sanitaires liées au coronavirus. Pour pallier cette absence, les directeurs artistiques du festival ont fondé le "Big in Jazz Collective" (BJC) .

Thomas Boutant, un travail maitrisé et collectif

Thomas Boutant qui fêtera dans quelques jours ses 35 ans, s'est imprégné de cette musique, lorsqu'il était étudiant à Paris. Il a découvert Grégory Privat et bon nombre d'artistes de la diaspora amoureux du jazz.

Ces artistes travaillent à partir de notre tréfonds musical. C'est ainsi qu'il a proposé une programmation jeune, devenue incontournable

"Un festival ce n’est uniquement un programme, c’est une production, une logistique, une communication qui doit s’appuyer sur les nouvelles technologies". Thomas s’appuie sur une équipe de jeunes, son frère Lucas pour la Régie scène, Gilles Pastel comme ingénieur du son. Cette génération écrit de façon remarquable les pages d’histoire du Jazz Caraibéen et démontrent que le talent n’a pas d’âge.

Une résidence d’artistes pour la 18e édition

Il fallait innover. Le travail de Thomas Boutant et son équipe a été un coup de maître : la valorisation des musiques caribéennes à travers des standards (Léona Gabriel, Alexandre Stellio, Eugène Mona, Kali, Marius Cultier, Solon Goncalves, Malavoi). 

8 musiciens,auteurs compositeurs et instrumentistes chevronnés, installés à la villa Chanteclerc (Didier- Fort-de-France) ont uni leurs efforts pour proposer une restitution d’œuvres magnifiques.

la bande des 8, Maher Beauroy, Sonny Troupé, Tilo Bertholo, Yann Négrit, Ludovic Louis, Ralph Lavital, Jowee Omicil, Stéphane Castry.

"Big’In Jazz"  est donc un festival majeur qui prend ses racines sur nos bases rythmiques (bèlè, gwoka, bélya, biguine, mazurka) et qui intégre des technicités modernes et des improvisations.

La camera de Marina Jallier, jeune martiniquaise originaire du Gros-Morne a su saisir des instants fabuleux, la joie des artistes, les discussions, les échanges...

Documentaire diffusé ce mardi 20 Avril à 20 heures sur Martinique la 1ere, dans le siècle en face présenté par Serge Bilé. Les invités sont  : la chanteuse Ren’Mary accompagnée par Mario Masse et la doctorante en histoire Valery Ann Edmond-Mariette.