Une rencontre plutôt détendue, une ministre ouverte, pouvait-on entendre des quelques maires qui ont fait le déplacement. Si tous les élus de Martinique étaient conviés, seuls quelques-uns ont répondu présent à l’invitation de la ministre.
Ce que j’ai apprécié, c’est la méthode de discussion. Ouverte, libre ou chacun effectivement pouvait intervenir et poser des questions sans contrainte de temps, ni de pression à aller vite. On a abordé tous les sujets. Il n’y a pas de sujet tabou. On a abordé la question de la réforme de l'Octroi de mer et de l’angoisse ou de l’inquiétude que ça peut poser pour les collectivités.
Justin Pamphile, président de l'Association des Maires de Martinique
Deux heures d’échanges et au cœur des discussions : les problèmes liés au foncier ou l’ingénierie territoriale. Toutes les questions ont été posées.
La question la plus attendue a été posée par le maire de Fort-de-France. Il s’agit de celle du financement des collectivités. Une dizaine de communes sont épinglées par la Cour Régionale des Comptes, notamment en raison de leur masse salariale.
Nos collectivités municipales en Martinique rencontrent des problèmes de financement et notamment des dotations. Il y a une réforme de la DACOM (Dotation D'aménagement des Communes d'Outre-mer) qui a été engagée et qui a introduit un certain nombre de biais. On a un défi démographique important avec un vieillissement de la population. Si on prend en compte les jeunes, il faut aussi prendre en compte le vieillissement de la population. Il faut que la ministre soit informée d'autant qu'elle était avec la directrice générale des collectivités locales qui travaille sur ces sujets avec le comité des finances locales auquel je participe.
Didier Laguerre, maire de Fort-de-France
La ministre des collectivités territoriales et de la ruralité a poursuivi sa visite au Robert et à La Trinité où la situation financière de la commune a été abordée.