La phase active de la saison cyclonique approche et de nouveaux phénomènes mobilisent l'attention de la météo

Le ciel reste instable en Martinique ce vendredi 26 août 2022, après le passage d'une onde tropicale. Selon Météo Martinique, la situation devrait s'améliorer en cours des prochaines heures.

Le niveau de vigilance jaune pour fortes pluies et orages est maintenu cet après-midi car "le risque d’averses localement fortes subsiste".

Au cours des dernières 24 heures, les météorologues ont observé des cumuls de pluie globalement modérés, à l'exception du Gros-Morne (51 mm). Par ailleurs, 80 impacts de foudre ont été relevés sur l'île.

De nouveaux phénomènes à venir

Ces phénomènes situés à plusieurs centaines de kilomètres au sud-est de l'arc antillais sont sous surveillance. 

Météo Martinique annonce d'ores et déjà qu'une nouvelle onde tropicale va transiter par notre île lundi 29 août 2022 et générer des averses plus fréquentes.

Puis, une onde tropicale située plus à l'est, près des îles du Cap-Vert, pourrait, selon le NHC (National Hurricane Center) de Miami, se développer potentiellement (10%) en milieu de semaine prochaine. 

À noter que deux masses sont visibles sur la carte ci-dessous. Elles sont toutes les deux également sous surveillance. 

La semaine prochaine, entre mardi et mercredi, il y a une probabilité de cyclogenèse, c'est-à-dire un cyclone qui va se former entre l'Afrique et nous. Ce cyclone devrait s'intensifier progressivement. Pour le moment, le scénario est autour d'une tempête. Cela peut être plus faible ou plus fort. Elle intéresserait plutôt la moitié nord de l'arc antillais en fin de semaine prochaine. Le risque est un peu plus important pour Saint-Barth et Saint-Martin, un peu moins pour la Guadeloupe et assez faible pour la Martinique.  À sept jours d'échéance, cela peut changer.

Jean-Noël Degrace, Météo France en Martinique

Cette période pluvieuse devrait donc perdurer. "La semaine prochaine et la semaine suivante, nous serons dans une phase active de la saison cyclonique", précise Jean-Noël Degrace.