La préparation des Martiniquais pour la Gold Cup débute dans l’incertitude

Mario Bocaly (en rouge) et la sélection en 2019.

Mario Bocaly a procédé à un premier rassemblement pour dévoiler son projet de jeu pour la prochaine Gold Cup. Le sélectionneur reste optimiste sur la tenue de la compétition. L'absence de matches amicaux lui pose problème, mais il sait que ses joueurs représenteront au mieux la Martinique.

Mario Bocaly et son équipe ont convoqué 23 joueurs lundi 22 et mardi  23 mars. Durant ces deux jours ils ont présenté aux Martiniquais le projet de jeu qu’ils souhaitent mettre en place pour la prochaine Gold Cup. Un projet où les principes sont basés sur la possession et l’offensive.

De nombreux stages

 

Une compétition qui aura lieu pour le sélectionneur, toujours du 10 juillet au 1er août 2021. Pour le justifier, il met en avant le fait que la Gold Cup se déroulera aux États-Unis. Les joueurs et l’encadrement peuvent rester dans une bulle sanitaire. Il affirme également qu’il ne comprendrait pas pourquoi elle n’aurait pas lieu alors que se déroulent en ce moment les éliminatoires de la Coupe du monde.

Mario Bocaly espère retrouver son groupe lors de stages au moins une ou deux fois par mois d’ici à juin 2021. À cette période, il souhaite avoir ses joueurs plus souvent, un souhait qui pourrait se réaliser puisque les différentes compétitions de clubs seront terminées.

Les joueurs de la sélection de Martinique.

Le manque de rythme, principale difficulté

 

Comme les matches amicaux sont pour l’heure interdits, le sélectionneur adapte ses entraînements. De son propre aveu, il les "scénarisent plus". Il craint cependant un manque de rythme de la part des sélectionnés. Un rythme et une agressivité, dans le bon sens du terme, qui ne s’acquiert que durant les rencontres.

Pour y remédier, il reste très attentif à l’évolution de la situation sanitaire. Dès l’autorisation de jouer, il sait déjà que la sélection de Guadeloupe se tiendra prête pour les affronter.

Le manque de rythme inquiète vraiment Mario Bocaly, pour lui, la régional 1, aussi forte soit-elle, joue moins vite que la sélection. Logique pour le sélectionneur qui estime que "si on met les meilleurs ensemble, le jeu va aller plus vite, être meilleur, une émulation va se créer". Il tient cependant à rappeler que les entraînements aussi intenses soient-ils ne remplaceront pas la compétition.

Il tient cependant à rassurer tous les fans. "Même si nous ne pouvons pas jouer lors de la préparation, nous ferons le maximum, comme d’habitude, pour représenter au mieux la Martinique".