En République Dominicaine, la pandémie de la Covid-19 a réduit de moitié les revenus générés par le tourisme. En 2021, le secteur n’a rapporté que 3,7 milliards de dollars (un peu plus que 3 milliards d'euros).
Dans ce pays le plus dépendant du tourisme de la région, le gouvernement a décidé de simplifier les formalités d’accès devenus trop compliqués par rapport à la Covid-19.
Plusieurs îles ont des règles complexes et confuses. C’est un vrai obstacle pour les voyageurs.
Les touristes exemptés de vaccinations et de dépistages
En République Dominicaine, les visiteurs n’ont pas besoin de présenter un certificat de vaccination. Le test PCR négatif n’est pas une obligation. Il n’y a pas de quarantaine. Des tests antigéniques pourraient être proposés aux visiteurs après l'atterrissage dans des aéroports dominicains.
En revanche, toutes les personnes qui travaillent dans le tourisme doivent être vaccinées contre le Coronavirus. Les salariés des hôtels, restaurants, bars, les chauffeurs de taxis et les guides touristiques sont tous concernés par cette obligation.
Tous les sites sont ouverts et les hôtels peuvent travailler avec un taux de fréquentation de 100%.
Les avions arrivent de partout
Les vols entre la République Dominicaine, le Canada et les États-Unis ont repris. Une vingtaine de charters hebdomadaires sont attendus à Santo Domingo en provenance de la Russie et de l’Ukraine pour la saison hivernale de 2021/2020.
Air Belgium a préféré desservir Punta Cana en République Dominicaine au lieu d’atterrir à Fort de France à la Martinique.
La situation sanitaire aux Antilles françaises ne s’améliore pas. Le niveau de vaccination de la population est encore trop faible et n’augure rien de bon pour une amélioration rapide. Air Belgium ne reprendra pas ses vols vers les Antilles françaises avant que la situation ne se soit nettement améliorée.
Malgré un taux de positivité à la Covid de 18,89%, les autorités dominicaines ne voient pas la nécessité de freiner les arrivées des visiteurs.
La haute saison démarre dans quelques semaines. Le pays a trop besoin de faire rentrer des devises. En temps normal, le tourisme rapporte plus de 7 milliards d'euros par an.