Pour sa reprise, l’émission politique hebdomadaire de la rédaction, (dimanche 6 septembre 2020), avait pour thème : comment affronter l’impact de la crise sanitaire ?
Échange enlevé et consensuel entre trois sociologues martiniquaises pour la première édition de l’émission politique de radio filmée de Martinique La 1ère. Rudy Rabathaly, journaliste, ancien rédacteur en chef de France-Antilles", a co-présenté l’émission réalisée par Patrice Allaguy-Sallachy.
Les trois invitées étaient Danielle Laport, enseignante à l’Université de Paris-Est-Créteil ; Juliette Sméralda, chercheure indépendante, auteure de plusieurs livres portant sur l’identité martiniquaise ; Nadia Chonville, professeur d’histoire et géographie au lycée Schoelcher et enseignante à l’Université des Antilles. (Re)voir l'émission.
Les thèmes de recherche de ces spécialistes, portent sur les dynamiques à l’oeuvre dans notre pays, riche de ses paradoxes et contradictions, empli de forces et d’interrogations. Outre leur travail d’observation et d’analyse des faits sociaux, elles ont en commun de livrer leur expertise sur leur spécialité dans des conférences, colloques et autres congrès.
Si l’activité économique et sociale a repris, les entreprises ne sont pas revenues à leur niveau de performance d’avant la crise. Le système éducatif ne s’est pas encore stabilisé. Aucune activité n’est revenue à la normale. Faut-il pour autant rester pessimiste ?
Les participantes au débat font preuve d’un optimisme tempéré par l’état de délitement des liens sociaux qu’elles observent dans leur pratique de chercheures.
Danielle Laport, Juliette Sméralda et Nadia Chonville ont été unanimes sur un constat : la société martiniquaise est en proie à des contradictions et des paradoxes quasiment insolubles tant qu’elle restera en situation de dépendance.
Les trois invitées étaient Danielle Laport, enseignante à l’Université de Paris-Est-Créteil ; Juliette Sméralda, chercheure indépendante, auteure de plusieurs livres portant sur l’identité martiniquaise ; Nadia Chonville, professeur d’histoire et géographie au lycée Schoelcher et enseignante à l’Université des Antilles. (Re)voir l'émission.
Optimisme tempéré
Si l’activité économique et sociale a repris, les entreprises ne sont pas revenues à leur niveau de performance d’avant la crise. Le système éducatif ne s’est pas encore stabilisé. Aucune activité n’est revenue à la normale. Faut-il pour autant rester pessimiste ?
Les participantes au débat font preuve d’un optimisme tempéré par l’état de délitement des liens sociaux qu’elles observent dans leur pratique de chercheures.
Danielle Laport, Juliette Sméralda et Nadia Chonville ont été unanimes sur un constat : la société martiniquaise est en proie à des contradictions et des paradoxes quasiment insolubles tant qu’elle restera en situation de dépendance.