La tradition du cochon de Noël encore respectée dans certaines familles martiniquaises

Un reportage de Nathalie Jos et Marc-François Calmo. ©Martinique la 1ère
En cette période, il est difficile de faire l’impasse sur notre traditionnel cochon de Noël. Il est décliné sous diverses formes : en ragoût, en boudin ou dans la farce des pâtés salés. Dans certaines campagnes, des familles en élèvent un durant toute l’année pour le manger le soir de Noël. (Re)voir le reportage de Nathalie Jos et Marc-François Calmo.

Les préparatifs pour tuer le cochon de Noël se mettent en place dès le lever du jour.

Dans la campagne du Saint-Esprit, ce cochon soigneusement élevé par Camille Voyer, sent certainement sa dernière heure arrivée.

Après s’être occupé de l’eau chaude, vient le moment fatal : celui de l’abattage.

Après avoir été abattue et suspendue, la bête se vide de son sang. Ensuite, commencent les préparatifs du débitage.

Mais avant, c'est l'étape du grattage.

On fait chauffer l’eau depuis 4h du matin. On le met dans l’eau chaude. Après on le gratte et ensuite on le fume. 

La pratique du fumage se déroule avec des feuilles de bananes qui servent à enlever les derniers poils restants.

Entretemps, on s’affaire en cuisine pour la préparation du boudin.

Une fois abattu, échaudé et enfumé, il est enfin temps de passer au débitage, une opération minutieuse qui consiste à séparer chaque partie du porc.